Vernissage mardi 23 avril 2024 de 18h à 21 heures
Communiqué de presse
/// VUES D’EXPOSITION
Exposition « autohistorias » du 24 avril au 30 juin 2024 © Photo Aurélien Mole
Hessie : « Dessins microscopiques » No.Inv.047 (g.) et « Dessins microscopiques » No.Inv.046 (dr.) © Photo Galerie Arnaud Lefebvre
/// LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES
[Dessins microscopiques] (No.Inv.046), série Dessins microscopiques, 1969-70 Broderie de fil violet sur tissu de coton, 48 x 69 cm. Encadré sous verre Signé au dos du cadre Collection privée
[Dessins microscopiques] (No.Inv.047), série Dessins microscopiques, 1969-70 Broderie de fils verts et marron sur tissu de coton, 34 x 48 cm. Signé au dos de l’œuvre
Dans le cadre de l’exposition Autohistorias aux Beaux-Arts de Paris, 13 quai Malaquais, 75006 Paris Jeudi 30 mai — NOCTURNE / 18h30-20h à 18h30 Lecture d’une correspondance entre Unica Zürn et Hessie, suivi du texte MistAKE & autres écrits français d’Unica Zürn (Ypfilon éditeurs) par Lucie Garrigues à 19h Simone Lagrand, performance, 25 minUnica ZÜRN (Berlin, 1916 – Paris, 1970) L’artiste et autrice allemande Unica Zürn (1916-1970) développe une œuvre unique, proche du mouvement surréaliste. Ses dessins à l’encre ou gravés dévoilent une multiplicité de visages, explorant la question de la diffraction du soi et des limites du corps. Durant les années 1960, Zürn se consacre à la rédaction de poèmes-anagrammes illustrés, des objets hybrides mêlant l’art visuel à la lettre. Oracles et spectacles est un projet constitué de quatorze poèmes-anagramme composés sur une dizaine d’années et de huit eaux-fortes réalisées en 1966, au cours du séjour d’Unica Zürn au centre hospitalier psychiatrique de la Maison Blanche.Hessie (1936, Spanish Town, Jamaïque – 2017, Pontoise, France), d’origine caribéenne, est une figure unique de la scène française des années 1970 et emblématique d’une expression artistique des marges (sociales, raciales ou du handicap). Proche du MLF, du soft art et de la critique d’art Aline Dallier, elle cultive une pratique insaisissable et subversive qui, par l’usage de la broderie (un médium souvent déconsidéré et toujours genré), conquiert des espaces réservés au sein d’une histoire de l’art particulièrement blanche et masculine.Simone Lagrand est poétesse et pawolèz. L’oralité est le socle de sa pratique artistique indisciplinaire. Elle crée des biotopes poétiques à travers une narration qui interroge l’algie post-coloniale à travers les notions de langue, de plaisir ou de solitude. Ancienne résidente de la Villa Albertine Miami et lauréate Mondes nouveaux, ses ouvrages ont été récemment présentés à HKW (Berlin), Sesc Pompeia (Sao Paulo), ou à la Fondation Pernod Ricard. Ses récits prennent parfois la forme d’installations sonores, d’offrandes poétiques, de vidéos ou de manifestations rituelles.
Lecture par Lucie Guarrigues des 2 Lettres de Unica Zürn à Hessie, écrites de Ermenonville en 1969.