Jean Antoine, Style – DADO, 1974
52′
Images d’archives SONUMA-RTBF.
Intervention de Hessie entre 13′05 et 14′55.
Transcription de l’interview de Hessie par Jean Antoine au sujet de la peinture de Dado
dans le film de Jean Antoine consacré à Dado: Style – DADO, 1974, 52′
entre 13′05 et 14′55.
Jean Antoine: — Lorsque vous êtes devant le monde des tableaux de Dado, qu’est-ce que vous ressentez?
Hessie: — C’est un monde que je comprends dans la mesure où il évoque certaines choses qui font partie de l’histoire de l’art évidemment, mais c’est aussi un monde où c’est un genre d’enfer de la vie actuelle, où je renvoie tous les gens avec qui je suis fâchée, peut-être, Mr. le Boucher quand il ne me sert pas très bien, ou Mr. le Charcutier, enfin des choses qui se passent avec ce monde sur un plan assez simplifié.
— Est-ce que c’est un monde supportable pour une femme?
— (silence) Ça c’est une question assez difficile. Lui il est très enveloppé dans sa peinture. Moi j’arrive à ressortir de mon contexte, de ressortir et de revenir, je fais des allées et venues, et lui il vit complètement là-dedans, et en même temps il essaye de supprimer le côté obsessionnel en étant quelqu’un qui aime bien rire, qui aime bien manger, qui aime bien les choses de la vie.
— Est-ce que vous croyez que c’est un monde hostile, un monde qui fait peur?…
— Non mais peut-être pour lui ça pourrait être un monde qui le protège d’un autre genre de réalité, mais enfin je ne suis pas analyste, n’est-ce pas?
Jean Antoine: — Lorsque vous êtes devant le monde des tableaux de Dado, qu’est-ce que vous ressentez?
Hessie: — C’est un monde que je comprends dans la mesure où il évoque certaines choses qui font partie de l’histoire de l’art évidemment, mais c’est aussi un monde où c’est un genre d’enfer de la vie actuelle, où je renvoie tous les gens avec qui je suis fâchée, peut-être, Mr. le Boucher quand il ne me sert pas très bien, ou Mr. le Charcutier, enfin des choses qui se passent avec ce monde sur un plan assez simplifié.
— Est-ce que c’est un monde supportable pour une femme?
— (silence) Ça c’est une question assez difficile. Lui il est très enveloppé dans sa peinture. Moi j’arrive à ressortir de mon contexte, de ressortir et de revenir, je fais des allées et venues, et lui il vit complètement là-dedans, et en même temps il essaye de supprimer le côté obsessionnel en étant quelqu’un qui aime bien rire, qui aime bien manger, qui aime bien les choses de la vie.
— Est-ce que vous croyez que c’est un monde hostile, un monde qui fait peur?…
— Non mais peut-être pour lui ça pourrait être un monde qui le protège d’un autre genre de réalité, mais enfin je ne suis pas analyste, n’est-ce pas?