CARL ANDRE
FRANÇOIS BACLESSE Journal de Bopa
STEPHANE BAYARD
SYLVIE BONNOT
BILL BRAND
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ROSEMARIE CASTORO (1)
ROSEMARIE CASTORO (2) Writings
LESLEY FOXCROFT
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DAVID GORDON (2) Poems
NICOLE HASSLER
HESSIE
ROBERT HUNTER (1)
ROBERT HUNTER (2) Grazia Gun "A Nothing Point"
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ROBERT HUOT On the Red Classic Series
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MARTINA KLEIN
NADINE DE KOENIGSWARTER
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GALERIE A. LEFEBVRE
LUCY LIPPARD "Full of it" sur Robert Huot (trad. fr.)
LUCY R LIPPARD lecture du 26.4.2012
LAURA MARELLO Lecture du 28 juin 2012
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JULIAN MEREUTA
THIERRY MIROCHNITCHENKO
CARMENGLORIA MORALES CV
CARMENGLORIA MORALES Textes théoriques années 70-80
MARIA MORGANTI (1)
MARIA MORGANTI (2) Walls of Work on Paper
PIERO MORGANTI Diario di Viaggio Parigi 23-28 ottobre 1992
HELGA NATZ
JUDITH NELSON (1)
JUDITH NELSON (2) "How Paper Responds To..."
PAUL NELSON (1)
PAUL NELSON (2) Poems
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RENO ODLIN
ANITA PAIN
CHRISTINE PIOT
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FRANCOIS RISTORI (1)
FRANCOIS RISTORI (2) Proposition-peinture
BARBARA ROSE interview Carl Andre
ANNE SAUSSOIS
MARIANNE SCHARN (1)
MARIANNE SCHARN (2) A Correspondence with Carl Andre
MICHAEL H SHAMBERG
EIJI SUZUE (1)
EIJI SUZUE (2) Fragments de "L'Éclair de Paris"
RYO TAKAHASHI (1)
RYO TAKAHASHI (2) Écrits d'expositions
 

TURTLE dedicated to Michael Shamberg (Portrait d'artiste) : ETEL ADNAN, STEPHEN AMES, ARLT, JOHN BALDESSARI, STÉPHANE BAYARD, CYNTHIA BEATT, CATHERINE BELKHODJA, MICHEL BERNHEIM, ANNE BERTRAND, JEAN-CHARLES BLANC, AGNÈS BUTET, NICK CASH, ROSEMARIE CASTORO, MARLÈNE CHAUVIÈRE, ETHAS CLOY, JEM COHEN, IRIS COLOMB, NATALIE CURTIS, ELOISE DECAZES, DELPHESD, BERNADETTE DROUILLOT, ANNA FAROQHI, SIMONE FATTAL, HOLLIS FRAMPTON, REBECCA GOLDSCHMIDT, NICOLE HASSLER, CHRISTINE HERZER, BARBARA HUC, ROBERT HUOT, MARIE-FRANCE JEAN, MARTINA KLEIN, ANTONIA ALEXANDRA KLIMENKO, ALISON KOEHLER, NADIA KOSSIAKOV, LOUISE LAWLER, BERTRAND LEFEBVRE, ODILE MAAREK, CHRISTIANE MAIER REINHARD, ANNA-LISA MARJAK, CHRIS MARKER, PAT H MART, ANTOINE MOREAU, FREDERIC NAUCZYCIEL, JUDITH NELSON, PAUL NELSON, NEW ORDER, NÜANS, MELODY OWEN, ANITA PAIN, EUGENIE PAULTRE, SOPHIE PIEROZZI, GILLES PLAZY, AMOS POE, DIANA QUINBY, ROSE REYES, NED RICHARDSON, KATIA ROESSEL, ALICE ROLAND, STEIN RØNNING, YANN ROUSSELOT, HEIDI KENNEDY SKJERVE, CARMEN SAN EMETERIO, ALI SMITH, MICHAEL SHAMBERG, REBECCA SOLNIT, SUSAN SONTAG, MALIN STÅHL, RACHEL STELLA, LOUISE STERN, EIJI SUZUE, TILDA SWINTON, RYO TAKAHASHI, CARRIE-ANNE THOMSON, SUSANNA THORNTON, RICHARD TOBIAS, MAKI UMEHARA, NANCY VAN METER, CHRISTOPHE DE VAREILLES, DICK WATLING, LAWRENCE WEINER, CAROL WERTHEIMER, PHILIP WIEGARD, HEATHER WILLENSKY, ILA WINGEN
9 avril - 18 avril 2105


Michael H. Shamberg, a man of wide-ranging talent, died on November 1, 2014 at the age of 62. Most publicly known for his music video production, he worked closely with the group New Order as well as other prolific artists like Patti Smith and The Talking Heads. In addition to video production he founded the music label Factory Records US. He was also a filmmaker in his own right, having made various shorts as well as his first feature length piece in 1999, entitled Souvenir, with a cast including Kristen Scott Thomas and Christina Ricci. No stranger to well-vaunted talent and celebrity, his own work never relied on traditional film structure. It has been described as poetic, intuitive, and in opposition to the homogenic work often seen in American cinema. This unconventional spirit is also behind his Turtle Salons, which were an important final leg of his artistic career.

Approximately one decade ago Michael Shamberg was diagnosed with a rare neurological disease. He didn’t stop working in film, but focused his energy on a series of art and performance events called Turtle Salons or simply “Turtles.” The name comes from his discovery of a protected stretch of beach between Israel and Lebanon that had become a breeding ground for endangered sea turtles. Inside the Turtle Salons new and established artists with no necessary link to one another, from around the world, were invited to contribute works of art in many static and ephemeral forms. The Turtles generally took place inside of galleries, in the cities of London, New York, and Paris, as well as others in the U.S. and Europe.

Galerie Arnaud Lefebvre will host this Turtle from April 9th to 18th, 2015. The purpose of this exhibit is to honor Michael Shamberg by celebrating the diverse areas of his artistic work and passion. Friends, former Turtle participants and other interested artists have been invited to participate in this show with one or more of the following forms of art: 1. A letter, postcard or personally relevant text 2. A small 2D work of art 3. A short film or digital art work 4. A performance piece or musical performance. Following the show opening three additional evenings will be consecrated to his remembrance. On April 14th, there will be a bi-lingual reading of letters and other texts. On the 15th there will be a screening of films by Michael Shamberg and by others who chose to pay tribute. On the 16th there will be performance art and music. Many of the 2D and digital works will become a part of an online archive compiled by Ned Richardson called Of Turtle. They will also travel to future exhibits in hommage to Michael Shamberg. This show aims at an inclusiveness that does honor to him as an artist and as a person.

Alison Koehler, curator of the Turtle.

 

Michael H Shamberg, un homme aux multiples talents, est décédé le 1er novembre 2014 à 62 ans. Principalement connu en tant que producteur de clips-vidéos, il a collaboré de près avec le groupe New Order de même qu’avec d’autres artistes prolifiques cpmme Patti Smith et les Talking Heads. En plus de la production vidéo il a fondé le label musical Factory Records US. Il était aussi cinéaste à part entière, ayant réalisé plusieurs courts métrages ainsi que son premier long métrage en 1999 intitulé « Souvenir », avec une distribution comprenant Kristin Scott Thomas et Christina Ricci. Sans être étranger à l'éclat du talent et à la célébrité, son propre travail ne repose jamais sur la structure traditionnelle du film. On a qualifié son travail de poétique et d’intuitif, en opposition au caractère souvent homogène du cinéma américain. Cette façon de voir anti-conformiste se trouve aussi derrière les Turtle Salons, qui furent une étape importante de sa carrière artistique.

Il y a environ une dizaine d’années, Michael Shamberg a été diagnostiqué atteint d’une rare maladie neurologique. Il n’a pas arrêté de faire des films, mais a concentré son énergie sur une série d’évènements et de performances artistiques appelés Turtle Salon ou simplement « Turtle ». Le nom provient de sa découverte d’un endroit au bord de la mer entre Israël et le Liban où se reproduisent des tortues de mer dont la survie est menacée. Dans les Turtle Salons, de nouveaux artistes et des artistes reconnus, sans liens à priori entre eux et de divers endroits dans le monde, ont été invités à présenter des œuvres sous des formes multiples, aussi bien statiques qu'éphémères. Les Turtles se sont généralement déroulés dans des galeries, à Londres, à New York et à Paris, ou dans d’autres villes aux Etats-Unis ou en Europe.

La galerie Arnaud Lefebvre accueillera ce Turtle du 9 au 18 avril 2015. Le but de cette exposition est de rendre hommage à Michael Shamberg en célébrant les diverses facettes de son travail artistique et de ses passions. Des amis, d’anciens participants à Turtle et d’autres artistes intéressés avec une au moins de ces formes prévues : 1. Une lettre, carte postale ou texte personnel approprié.  2. Une petite œuvre d'art.  3. Un court film ou un travail digital.  4. Une performance ou de la musique.

Après le vernissage, trois soirées lui seront dédiées. Les mardi 14 avril il y aura des lectures en anglais et en français de lettres et d’autres textes. Le mercredi 15 avril ce sera des projections de films de Michael Shamberg et d’autres personnes. Le jeudi 16 avril sera consacré à la performance et à la musique. Les œuvres présentées dans le Turtle seront documentées dans une archive internet appelée « Of Turtle » qu’est en train de compiler Ned Richardson. Les œuvres non vendues pourront voyager dans d’autres Turtles dédiés à Michael Shamberg. Nous espérons que l’esprit de réunion de cette exposition rendra hommage à son art et à sa personne.

Alison Koehler, commissaire du Turtle

Vidéo d'ouverture de Pat h Mart sur Youtube
(Arnaud Lefebvre et Alison Koehler)

ARLT vidéo de Pat h Mart sur Youtube


Programme soirées Turtle


Mardi 14 avril àpartir de 18h Lectures

Dans le cadre de l'exposition "TURTLE, dédié à Michael Shamberg" (9/4/15-18/4/15), la Galerie Arnaud Lefebvre propose une soirée LECTURES, précédée d'une visite guidée de l'exposition par sa commissaire Alison Koehler.
17h30 / Visite guidée de l'exposition
18h00 / Lectures:
- Michael Shamberg, « Turtle » (citations extraites du journal de Michael Shamberg), par Alison Koehler (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (français).
These extracts come from a scraphbook/journal found inside a box mailed to Galerie Arnaud Lefebvre by Nüans. They were written by Michael Shamberg.
- Anne Bertrand, « Dix souvenirs présents », par Anne Bertrand (français).
This letter was written by Anne Bertrand, for Michael Shamberg and she is here to read it aloud.
- Stephen Ames, « About Michael Shamberg », par Rose Reyes (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (français).
Stephen Ames was a close friend of Michael Shamberg’s. This text is his own description of Michael’s illness.

Vidéo (Part 1) de Pat h Mart sur Youtube


- Susan Sontag (sur une proposition d’Anna Faroqhi), « Illness as Metaphor » (citation), par Antonia Alexandra Klimenko (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (français).
This email and quote was sent to us by former turtle participant Anna Faroqhi, who has a work of art in this exhibit as well.
- Alice Roland, « Lettre », par Marlène Chauvière (anglais).
Alice Roland, dancer and writer, friend of Michael Shamberg, mailed us this letter.
- Nick Cash, « Chairman », par Maxime Daher (anglais).
Nick Cash, a close friend of Michael Shamberg mailed us the story behind the photo in the exhibit.
- Michael Shamberg, « Mother » (extrait du journal de Michael Shamberg), par Marlène Chauvière (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (francais).
This extrait was inside of Michael Shamberg’s scrapbook/journal mailed to the gallery by Nüans.
- Ned Richardson, « code6 », enregistré par Ned Richardson (anglais).
Ned Richardson, close friend and multi-assistant of Michael Shamberg, sent us this recording.
- Bei Dao, « The Saturday Poem » (extrait du journal de Michael Shamberg), par Antonia Alexandra Klimenko (anglais).
This poem was found inside the scrapbook of Michael Shamberg.
- Louise Stern, « Ismael and His Sisters » (extrait), par Sophie Pierozzi (français) et par Antonia Alexandra Klimenko (anglais).
Louise Stern is fourth generation deaf in her family and her debut novel, Ismael and His Sisters, is set in a Maya village in Mexico where there is a higher than normal percentage of deaf people. The novel conjures up a world in which sign language gives physical shape to experience, but mostly it's about love, community and being truly understood. Louise and her interpreter and artistic partner Oliver Pouliot, working with the theatre director Omar Elerian, have devised a short reading from the novel through which they will explore themes of communication — incorporating voice and body language. Chaired by Tom Gatti, Culture Editor, New Statesman.
- Dick Watling (sur une proposition de Cynthia Beatt), «Demise of a Turtle», par Yann Rousselot (anglais).
"Dear Michael,  I am back in Fiji working on my « Heart of Light » film and staying with my old friend Dick Watling.
His 'Demise of a Turtle' is one of many stories from his "Mai Veikau - Tales of Fijian Wildlife"
I thought you might appreciate it.
The traditional ceremonial calling of turtles on the island of Kadavu in southern Fiji still takes place.
It is good that Turtle is here to call up memories of you.
With love, Cynthia [Beatt]."

- Eiji Suzue, « Mitochondria », par Steve Nahaj (anglais) et Yann Rousselot (francais).
This poem was first read during the Turtle exhbit at Galerie Arnaud Lefebvre in February 2011. Eiji Suzue also contributed a sculpture on view inside the window.

vidéo (Part 2) Pat h Mart sur Youtube


- Rebecca Solnit, « A Field Guide to Getting Lost » (extraits), par Iris Colomb (anglais) et Arnaud Lefebvre (français).
Rebecca Solnit is a writer who lives in San Francisco, California. She has written on a variety of subjects, including the environment, politics, place, and art. This book was found inside a box mailed to the gallery from Berlin. The extracts to be read were annotated by Michael Shamberg.
- Carolyn Forché, « Writing Kept Hidden », par Alison Koehler (anglais).
This poem was found inside the 2006 Turtle chapbook, on display in the gallery window, also found inside the box mailed from Berlin by Nüans.
- Tilda Swinton, « Film & Television: No known address... or Don’t look down ... » (extrait), par Steve Nahaj (anglais).
This essay was found inside of “Critical Quaterly vol. 46 no. 1” also mailed to us by Nüans.
- Christophe de Vareilles, « Van Gogh le canard, installation verbale & artiste contemporain (2) », par Christophe de Vareilles (français).
Issu de cette génération d’artistes contemporains qui ont choisi la peinture, résolument, il l’a choisie entière, gestes, couleurs et matières comprises. A son point de débordement, elle en devient volume, installations, histoires...

Vidéo (Part 3) de Pat h Mart sur Youtube

 

Mercredi 15 avril à partir de 18h Projection de films & vidéos

Dans le cadre de l'exposition "TURTLE, dédié à Michael Shamberg" (9/4/15-18/4/15), la Galerie Arnaud Lefebvre propose une soirée PROJECTIONS, précédée d'une visite guidée de l'exposition par Arnaud Lefebvre.

PROGRAMME DÉTAILLÉ DE LA SOIRÉE :

17h30/ Visite guidée de l’exposition par Arnaud Lefebvre

18h00/ Projections de films & vidéos:

- MICHAEL SHAMBERG, "p.s. beirut chapter I & II", 2008/2012, 25:19
p.s. beirut chapter 1
2008, 7:11 minutes, color, stereo 4:3
Producer, director, camera, editor: Michael H. Shamberg
Writer: Etel Adnan
Music: Marcus Acher
Co-Producers: Isabelle Doyen, Edward Richardson for lightblack
Emanuelle Riva (voice)
Bernard Sumner (singing Procession, New Order)
Nadine in Cafe Torino
Fouad Elkoury
Etel Adnan (off camera)
Man in Bourj Hammoud
Hiba's hand
Beirut
Director' Notes:In 1981 Volker Schlondorff was filming CIRCLE OF DECEIT in Beirut with the ongoing civil war (1975-90) as a backdrop, and real fighters playing themselves.This news, which i discovered in Etel Adnan's story AN AMERICAN MALADY, brought Etel and I together to develop the feature script BENJAMIN'S BRIEFCASE - a reference to what was lost when Walter Benjamin's body was found.Christmas 2004, I arrived in Beirut and filmed for two weeks. The idea of a feature transformed into a personal journey.This is the first chapter in the series p.s. Beirut, the story of how I found Benjamin's briefcase.MHS 2008
This being said saw P.S.-Beirut at long last. In many respects beautiful and puzzling. A feeling that I was just getting a taste of something , IE that it felt more like an intro cut short than a p.s., the first lines of a letter more than a line at the end of a letter. I was charmed and frustrated by the linearity of what I was seeing as if the echos and redundancies had not yet had the time to construct themselves and play.
Was very intrigued though by this idea/promise of a film composed as postscript to a letter one would have never had the possibility to read. Post scripts are brief by nature and they can be a variety of things: an echo of the "thing" they are posted after; the reparation of an omission; something that spins the previous pages in a different direction altogether; a second look at/a post mortem of what preceded it.
In short I was interested. When will chapter 2 appear and what was in Walter's suitcase?
Yours,
Jean-Pierre Gorin
Cela dit ai fini par voir P.S. BEIRUT enfin. À bien des égards beau et déconcertant. Un sentiment que je ne faisais qu’avoir le goût de quelque chose, c-à-d qu’il a plus l’air d’une intro raccourcie que d’un p.s., des premières lignes d’une lettre plus que d’une ligne à la fin d’une lettre. J’ai été charmé et frustré par la linéarité de ce que je voyais comme si les échos et redondances n’avaient pas encore eu le temps de se construire et de jouer. Ai été très intrigué cependant par cette idée/promesse d’un film composé comme un postscriptum à une lettre que l’on aurait jamais eu la possibilité de lire. Les postscriptum sont brefs par nature et ils peuvent être un tas de choses : un écho de la « chose » après laquelle ils sont placés ; la réparation d’une omission ; quelque chose qui oriente les pages précédentes dans une direction complètement différente ; un deuxième regard à/un post mortem de ce qui l’a précédé.En bref ça m’a intéressé. Quand est-ce que le chapitre 2 va sortir et qu’est-ce qu’il y avait dans la valise de Walter ?
Bien à toi,
Jean-Pierre Gorin

- LAWRENCE WEINER, "There But For", 1980, 20:00 (excerpt)
> Produced by Moved Pictures, New York City. Assistant director: Michael H. Shamberg. Consultant: Kit Fitzgerald.
Videophotography: John Sanborn.
Music: Peter Gordon. Audio mix: Peter Gordon.
Players: Peter Downsbrough, Britta Le Va, Peter Nadin, Lesley Schiff, Michael H. Shamberg.
First presentation: The Mudd Club, New York City January 17, 1981.
“There But For” resembles a soap opera; its characters—a couple whose relationship has seen better days, a ball-and-jack playing adult/child, and a couple that comes to visit the family—are in the midst of their day-to-day lives (an imitation of life). The music was composed and performed live on the set as the play unfolded. “There But For” is a free-form chance operation within the defined boundaries of place (an apartment) and the assigned roles of the players: the mother (bitch), the father (jerk), their kid (retard), and their visitors. The players continually argue as they feel their way through this structure, where ambiguity is the form. The kid asks, “Is mediocrity its own reward?” Perhaps the clue for the viewer is in the tape’s title: There But For (the grace of God go I).” (http://www.vdb.org/titles/there)
« There But For » ressemble à un feuilleton télé ; ses personnages — un couple dont les relations ont connu des jours meilleurs, un jeu d’osselets adultes/enfants, et un couple qui vient rendre visite à la famille — sont au beau milieu de leur vie de tous les jours (une imitation de la vie). La musique [de Peter Gordon] a été composée et jouée directement sur le plateau tandis que la pièce se déroulait. « There But For » est une opération de hasard à forme libre à l’intérieur des limites définies d’un lieu (un appartement) et des rôles assignés aux acteurs : la mère (pute), le père (abruti), leur gosse (retardé), et leurs visiteurs. Les acteurs se disputent continuellement tout en ressentant leur place au sein de cette structure, où l’ambiguité est la forme. Le gosse demande « est-ce que la médiocrité est sa propre récompense ? ». Peut-être que la solution pour le spectateur est dans le titre de la vidéo : There But For (the grace of God go I). [littéralement « Là mais par la grâce de Dieu je vais », une phrase célèbre en anglais de John Bradford, martyr de la Réforme anglaise au 16e siècle , signifiant qqch. comme : aide-toi et le ciel t’aidera].
Lawrence Weiner est un des principaux artistes de l’art conceptuel. Il a exposé internationalement dans les plus grands musées du monde. En plus de « THERE BUT FOR », il a réalisé plusieurs films avec la collaboration de Michael Shamberg : « DO YOU BELIEVE IN WATER? » (1976), « A BIT OF MATTER AND A LITTLE BIT MORE » (1976), « FOR EXAMPLE DECORATED » (1977), « ALTERED TO SUIT » (1979), « PASSAGE TO THE NORTH » (1981).

- MELODY OWEN, "Shotby", 2007, 2:22
> Born in San Francisco, raised in Oregon. Currently based in Portland at The Boathouse Studios. Worked at artist residencies in Iceland, Paris, Quebec, Switzerland, New York State, and Eastern Oregon. Work has been exhibited in museums, galleries and film festivals around Portland, nationally, and internationally.
Some highlights include the Oregon Biennial at the Portland Art Museum, curating a night of international artist's films for TBA Festival; Core Sample and the Modern Zoo in Portland; performance for a show at the Good/Bad collective gallery in Brooklyn; group show at London Metropolitan University called The Animal Gaze, Royal college of Art, PDX Film Festival Invitationals; short video included in a screening at The National Gallery of Art in DC; solo shows at the Fugitive Gallery in Memphis and the Art Gym in Lake Oswego; books published by Future Tense, Container Corps, and Publication Studio.

- MALIN STAHL, "Tilly. Black and Gold", 2015, 1:42
> is an extract of a longer dance performance based on documentary footage in the 1978 film The Secret Life of Edward James. I want to dedicate this dance to Michael remembering his friendship, support and energy. And the plans we had for the white canaries of New York.

- MALIN STAHL, "Scuss'a. Blue", 2014, 0:42 & 0:56
> Walking performed by blue legs in black shoes.
Malin Ståhl is a visual artist working in performance and video. She received her training at Iceland Academy of the Arts, the School of the Art Institute of Chicago and the Slade School of Fine Art in London. Her work has been shown internationally, in institutions such as Moderna Museet in Stockholm, Barbican Art Gallery and Institute of Contemporary Art (ICA) in London as well as in galleries and artist run spaces.

- SUSANNA THORNTON, "Nightbirds", 2013, 8:39
> Susanna Thornton is a visual artist who makes photographs, films, videos, drawings and paintings. Her work explores existentialist concepts and relationships stemming from création theories, history, science, philosophy, religion, and literature. Her approach is engager in experimentation drawing upon a range of subject matter including dressais, premonition, the supernatural, celestial phenomena, mysticisme in nature, scripture, and fitness to life events. She développé her ideas in narrative and thématique project series.

- MAKI UMEHARA, "Trance Song", 2015, 1:54
> Maki Umehara is interested in encounters the shifts in the meaning of things in psychological or physical dislocation, or collaboration and communication that arise as working processes. Her most recent work « Trance Song and Transmigration » was inspired by festival rituals in Bali, Indonesia and created as an homage for Michael H. Shamberg. During her residence in Bali she explored new artistic possibilities of continuation, both the trace of Turtle (by Michael H. Shamberg) and the story of Hayy (by nüans), in conjunction with the exhibition « Transmigration2015 » in which she participated in Bali.
« To the Balinese death is merely a stage in the circle of transmigration rather than an end. »
Toshiharu Ito
Maki Umehara is a multidisciplinary artist who realized a number of collaborative works and site-specific projects.
In her collaborative activities, she co-founded artist collective nüans in 2006.
Born in Nagoya, Japan, she now lives and works in Tokyo and Düsseldorf.

- MARTINA KLEIN, "For Michael", 2015, 1:23
> A sequence of non melodic breathing, with a vague beginning and vague end, presence and absence.

-JEM COHEN, "Gravity Hill Newsreel no.3", 2015, 4:56
> 12 short observations about Occupy Wall Street.

-JEM COHEN, "Helianthus Corner Blues", 2015, 2:34
> Jem Alan Cohen (born 1962 in Kabul, Afghanistan) is a New York City-based American film maker, especially known for his observational portraits of urban landscapes, blending of media formats (16mm, Super 8, video) and collaborations with music artists. He is the recipient of the Independent Spirit Award for feature filmmaking. "Cohen's films have been broadcast in Europe by the BBC and ZDF/ARTE, and in the United States by the Sundance Channel and PBS. They are in the collections of the Museum of Modern Art, The Whitney, and Melbourne's Screen Gallery." He also makes multi-channel installations and still photographs and had a photography show at Robert Miller Gallery in 2009. He has received grants from the Guggenheim, Creative Capital, Rockefeller and Alpert Foundations, the National Endowment for the Arts, and other organizations.

- FRÉDÉRIC NAUCZYCIEL, "Pour Mickael", 2015, 0:34
> Une image de répétition de mon projet en cours, « Skin (Live) » - avec Jean-Luc Verna et Dale Blackheart.
Une image clin d’œil pour Mickael - J’ai rencontré Dale Blackheart à Baltimore, la même année que je visitais Mickael à l’hôpital. Jean-Luc Verna est un plasticien de la contre culture française des années 90 qui a fait suite à la contre culture vidéo à laquelle Mickael appartenait. Il y a la danse que Mickael aimait tant. J’avais au départ préparé une vidéo à partir d’une image que Mickael m’avait donnée, avec un texte que je lisais, et je trouvais le résultat bien trop convenu, trop propre, trop vidéo art américaine ! Je l’ai mise à la poubelle et comme je sortais de répétition, avec ce petit moment de grâce avec mes complices, j’ai décidé de le livrer brut à sa mémoire.
Il n’y a pas de générique, de début ni de fin, c’est une boucle infinie ou un moment unique de projection.
Frédéric Nauczyciel est né en 1968 à Paris et travaille à Paris et aux Etats-Unis. Il est diplômé d'un Magistère de Finance.
Sa démarche est nourrie par la photographie américaine et la danse contemporaine (héritées de sa collaboration avec le chorégraphe américain Andy DeGroat), ainsi que le cinéma qui a nourri son adolescence en lointaine banlieue. Il construit avec ses protagonistes des images qui dépassent la seule identité pour dégager une part intime du réel. Ses expositions (photographies, vidéos et images vivantes) puisent dans une dispositif performatif cherchant à impliquer le regardeur.
Ses productions lui valent les commandes de la Ville de Paris, du Centre Pompidou (Paris et Metz), du Festival d'Avignon, de la Ville de Pantin, du Théâtre National de Chaillot ; ainsi que des collaborations artistiques avec la circassienne Satchie Noro pour des installations, la chorégraphe Germana Civera pour une création pour Montpellier Danse, le Centre Dramatique National d’Orléans (direction Arthur Nauzyciel) ou l'Ecole Régionale d'Art de Besançon. Il figure dans des collections publiques françaises (CNAP, Mac/Val) ou privées (Musée de la Chasse, Paris) ainsi que dans des collections particulières.
En 2007, il est lauréat d'une Carte « Jeune Génération » Culturesfrance (Institut Français) et d'une résidence à l'Institut français de Barcelone pour « Demeure Intime », reconstructions de l’intime familial (Stockholm, Paris, Barcelone). L’exposition regroupe une série de 30 photographies, exposées au Palau de la Virreina, centre de l’image de Barcelone en 2009 et 2010, ainsi qu’à Lectoure, Rodez, Toulouse, Stockholm, Singapour, Paris et Vendôme.
En 2008, il expose au festival d’Avignon trois tirages monumentaux du « Public » assis dans les gradins de la cour d’Honneur; des photographies plein cadre réalisées avec un temps de pause égal à la durée de la représentation. La carte blanche donne lieu en 2009 à une résidence à l’Ecole Régionale d’Art de Besançon et au Centre de Photographie d’Ile de France pour l’exposition « Ceux qui nous regardent ». La série est présentée en 2013 aux Rencontres Photographiques d’Arles et entre dans la collection du Centre national des Arts Plastiques.
En 2010, à la demande du Centre d’Art et de Photographie de Lectoure, il réalise un ensemble fini de 9 portraits, « Le Temps Devant », une série d’images fortement mises en scène et d’inspiration picturale qui évoquent l’utopie rurale, l’anachronisme et le rapport au temps qui passe. Il fait son entrée dans la
collection du Fonds National d’Art Contemporain. La série est exposée à Washington par la Honfleur Gallery et au Musée de la Chasse à Paris.
« The Fire Flies », projet pour lequel il est lauréat du Programme Hors les Murs – Institut Français pour les Etats-Unis (Baltimore) en 2011 et de l’Allocation de recherche du CNAP – Centre national des Arts Plastiques (Paris) en 2013, puise dans une géographie de la périphérie et une plasticité du genre. « The Fire Flies, Francesca, Baltimore », installation vidéo pour 4 murs, est, après une première version pour la Nuit Blanche, présentée au Mac/Val (Vitry, grand Paris). Ce projet, mené avec des Voguers de Baltimore et de Paris, performers transgenres des ghettos noirs, fait appel à la vidéo, la performance et la danse : tout ce qui peut rendre compte de l’engagement du corps dans la ville. L’ensemble est construit épisode par épisode sur le mode d’une série Télé en deux saisons, Paris et Baltimore.
Il collabore avec l'anthropologue Eric Chauvier, l'écrivaine Anne Brunswic, la sociologue Nacira Guénif ainsi qu’avec les performers Aragorn Boulanger (Paris), Francesca (New York), les Voguers de Baltimore, New York et Paris, les compositeurs Phoebe Jean et Abdu Ali (Baltimore).

- STÉPHANE BAYARD, "Chateaubriand", 2010, 1:00
> « J'ai choisi cette pièce parce qu'elle évoque une certaine fragilité. En effet, l'image qui laisse voir des arbres et un buste en pierre de Chateaubriand semble instable donnant le sentiment qu'à chaque instant elle pourrait disparaître, s'effacer de l'écran. La bande son intimement liée à l'image de cette vidéo tournée dans un square accompagne ce qui pourrait être une conscience atténuée. C’est dans cet état d’esprit que j’ai pensé pouvoir rendre hommage à Michael Shamberg. »
Stéphane Bayard est peintre, il vit et travaille à Paris et à Bordeaux.

- KATIA ROESSEL, "Glee", 2014, 0:04
> “ GLEE is a series of video pieces which lends to open compositions in various, complex arrangements based upon the format of the exhibition venue. Visual chandelier displays in shortcut, my diptychs are starting up mew models of ceremonial atmosphere depicting the act through the flagrance to appreciate the apogee of pleasure. They link together composite, complementary entities which deal softly giving away or merging, re-envisioned in velvet colors, in the heart of their creation. Fiction time was at first going on in real time. The length of the work is naturally one of endurance.”
I sumitted this small video piece from my series "glee" in honor to Michael Shamberg because I like his work and I find his idea about the sea turtles simply great !
Katia Roessel completed her studies in Paris in 2009 at École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, (French National Fine Arts), under the tutors Jean-Marc Bustamante and Christian Boltanski. She has worked on the television program Paris Cinqas an assistant director and has also collaborated with RE:Voir Video editions, where she discovered the work of Kenneth Anger. She also provided production assistance for the French film production company Les Films de l’Après-­Midi, best known for its feature films by Manoel de Oliveira. She had the following Exhibitions : 'blue-movies' video series at Gallery Ivana de Gavardie in Paris, parts of the 'GLEE' series in 2012 in Seoul (South Korea), and in London and Brighton (G.B.), then in 2013 in Paris: exhibition 'toute pure' at Galerie Everest Standard and Artplateforme Projet. Her first selection of poems 'Les Yeux Bandés' has been published by the French publishing house Mémoire Vivante. Extracts of her writings published in French and German reviews, with a programme on Radio Libertaire. Her second selection of poems, 'fugace', has been published by Le Hasard d'Être, with chronicle in CCP­ Cahier Critique de Poésie. Her first short film 'Le Giron' ('The Core') competed at the Cyprus International Film Festival (Nicosia) and the Peloponnesian-Corinthian International Film Festival in Greece, in 2011. 'René', her second short film, wasshown at the Cyprus International Film Festival for its International Premiere, at the Hrizanthema Horror & Fantasy Film Festival (Subotica) in Serbia, in Greece, in 2013. In more than 10 further International Film Festivals in 2014. (…)

-ANTOINE MOREAU, "Livré au face", 2014, 1:10
> Željko Tutunović, avec son aimable autorisation.
Copyleft : this video is free, you can copy it, distribute it and modify it according to the terms of the Free Art License http://artlibre.org/

- AGNÈS BUTET, "Autres Familles", 2014, 6:14
> En collaboration avec le réalisateur Bernard Tran et les performers Camille Gerbeau, Clémence Pavageau et Pauline Tremblay.

- Clips vidéos (NEW ORDER : « The Perfect Kiss », 1985, Directed by Jonathan Demme / Bizarre Love Triangle, 1987, Directed by Robert Longo / « True Faith », 1987, Directed by Philippe Découflé / « Blue Monday », 1988, Directed by Robert Breer & William Wegman / « World », 1993, Directed by Baillie Walsh / « Round & Round », 1989, Directed by Paula Greif / « Run », 1989, Directed by Robert Frank / « Confusion », 1987, Directed by Charles Sturridge / « Touched by the Hand of God », 1987, Directed by Kathryn Bigelow / « Fine Time », 1989, Directed by Richard Heslop / « Crystal », 2001, Directed by Johan Renck / « 1963 », 1994, Directed by Gina Birch / « Regret », 1993, Directed by Peter Care / PATTI SMITH : « Summer Cannibals », Directed by Robert Frank).

 

jeudi 16 avril àpartir de 18h Performances et musique

 

Dans le cadre de l'exposition "TURTLE, dédié à Michael Shamberg" (9/4/15-18/4/15), la Galerie Arnaud Lefebvre propose une soirée PERFORMANCES & MUSIQUE, précédée d'une visite guidée de l'exposition par sa commissaire Alison Koehler et Arnaud Lefebvre.

Programme détaillé de la soirée :

17h30/ Visite guidée de l’exposition par Alison Koehler et Arnaud Lefebvre.
Vidéo Pat h Mart sur Youtube

18h00/ Performances & Musique:

- ETEL ADNAN, "The Actress" (pièce de théâtre, extraits), 1999, en anglais par Antonia Alexandra Klimenko et en français par Zoé Besmond de Senneville.
> « Le personnage principal de cette pièce est elle-même une actrice. La pièce consiste en un seul acte et trois scènes. Mais le tout doit demeurer fluide, sans discontinuité brusque, et baigner dans un sentiment de grande solitude.
Personne ne porte de nom (pour accentuer cette solitude) ; On identifie les personnages au cours des dialogues.
Au début, tout se passe au téléphone. Au début de la scène 3 une jeune femme frappe à la porte et entre ; elle est la nouvelle jeune maîtresse de l’amant de l’actrice.
La pièce se passe dans un living-room, tard le soir, et dans la nuit. L’actrice se sert d’un téléphone portable, ce qui lui permet de circuler au lieu de se tenir dans un lieu fixe.
Nous entendrons ici et là des passages de la Sonate en Mi-mineur KV 204 de Mozart. »
Etel Ednan, prologue de la pièce.
Vidéo Pat h Mart sur Youtube
Née en 1925 à Beyrouth, Etel Adnan est une poétesse américano-libanaise, écrivain et artiste visuelle.

- AGNÈS BUTET, "Autres familles / performance 02", 2015
Performance par Camille Gerbeau, Clémence Pavageau et Pauline Tremblay, 15 min.
> « Le plus souvent, la photo de famille est une façon d’afficher publiquement un apparent bonheur ou pour le moins une bonne entente collective. Autres familles, performance 02 questionne les apparences et la machine sémiotique à l’œuvre dans nos façons d’être et de prendre place au sein de ce premier dispositif de construction individuel, relationnel et social, que représente l’ordre familial dans notre société.»
Vidéo Pat h Mart sur Youtube
Agnès Butet est performer et chorégraphe. Formée à un ensemble de techniques corporelles issues en grande partie du champ de la danse contemporaine, des techniques d’improvisation et de l’éducation somatique, ses diverses rencontres, depuis le début des années 90, l’amènent à intégrer différents collectifs d’artistes en Belgique, en Allemagne et en France.
Entre arts vivants et arts plastiques, elle a notamment travaillé avec Lu Marivoet, Olivier Besson, Nadine Beaulieu, Nicholas Stedman, Yann Lecrouhennec, Tsuneko Taniuchi, et Bernard Tran avec qui elle signe depuis 2007 un ensemble de travaux chorégraphiques et vidéographiques pour divers lieux.
Depuis 2003, elle produit également des séries de travaux personnels (pièces courtes pour la scène, actions et performances pour autres lieux, intégrant parfois le public amateur).

- CATHERINE BELKHODJA & ZOÉ BESMOND DE SENNEVILLE, "Sable Hier", Performance, texte de Catherine Belkhodja, Éditions KAREDAS, 15 min.
> « Cette exposition/performance est dédiée à Michael H Shamberg, un ami producteur avec qui j'ai travaillé , et qui organisait régulièrement des expositions collectives avec ses amis artistes. Ce "salon" TURTLE a voyagé dans le monde. J'y racontais souvent des histoires de tortue car au début, je restais collée au thème. Cette fois ci, je parlerai du temps qui passe, marqué par les sabliers . Et comme je voulais féminiser le sablier, c'est devenu "sablière", puis "sable hier". »
Vidéo Pat h Mat sur Youtube
Catherine Belkhodja est une artiste franco-algérienne multi médias, très impliquée dans l’écologie et la protection de l’environnement.
Elle étudie le théâtre, la musique et la peinture au Conservatoire et aux Beaux-Arts d’Alger puis rejoint Paris pour devenir architecte bioclimatique.
Elle se perfectionne à Bruxelles, Alger, Londres et Le Caire en architecture de terre et architecture solaire, travaille comme urbaniste à Paris, puis reporter à Gamma TV.
Elle collabore ensuite à de nombreux journaux ou revues littéraires Haikai, Gong, Brèves et participe, propose ou présente des émissions de télévision en France, au Japon ou en Allemagne. Catherine interprète ses premiers rôles au cinéma, à la radio, au théâtre ou à la télévision.
Elle part ensuite découvrit l’Asie pour "MARCO POLO magazine" ou WASABI, devient directrice artistique chez KAREDAS, où elle édite des livres, produit ou réalise des films. Elle publie ses premiers textes (haikus, poésies, nouvelles, scénarios).
Muse de Chris Marker, Catherine Belkhodja participe depuis 1986 à des expositions ou installations qu’il ou elle initie et qui sont présentées dans différents musées en Europe, aux Etats Unis ou en Asie.
Alternant ensuite ses activités entre cinéma, télévision, radio, arts plastiques, écriture et reportages elle crée BELLEVILLE galaxie, à l’origine de nombreux échanges culturels. Avec les amis de Chris Marker. Catherine est porteuse d’un projet de musée dans le XX° arrondissement, présentant en permanence des œuvres ou installations de Chris ainsi que des installations éphémères d’artistes contemporains.
«Le dépays » lu pour la première fois au Festival de la Charrière à Lille a fait l’objet d’une création avec Etienne Sandrin et Nicolas Lericollais au Collège des Bernardins à Paris, avant d’être présenté au Théâtre des Halles à Avignon, dans le cadre du Parcours des arts.

Issue d’une famille d’artistes, Zoé Besmond de Senneville sait très tôt qu’elle veut être comédienne. Après son bac au lycée Stanislas à Paris, elle s’inscrit à l’École Claude Mathieu en 2006 et à la Sorbonne Nouvelle, où elle étudie l’anglais.
Sa licence en poche, elle poursuit ses études d’anglais aux États-Unis, à l’Université du Connecticut en 2008 puis à New York où elle se forme aux côtés de la SITI Company (fondée par les metteurs en scène & réalisateurs Anne Bogart & Tadashi Suzuki), s’initiant au théâtre contemporain et aux méthodes de jeu américaines. Un stage au célèbre Stella Adler Acting Studio lui permettra également de perfectionner son jeu en anglais.
Zoé revient à Paris en 2010. Elle y intègre l’École du Jeu pour y travailler le langage du corps et l’aspect créatif du jeu d’acteur, et se jette littéralement dans la course au casting. L’exercice se révèle payant : Zoé décroche trois rôles publicitaires en moins de quelques mois et surtout son premier rôle dans "Le Petit Poucet" réalisé par Marina de Van pour Arte, aux côtés de Denis Lavant et Rachel Arditi.
En 2013, elle intègre la Compagnie Umbral dirigée par Victor Quezada-Perez et créé Le Cabaret des Mots de Matéi Visniec à Avignon.
Elle continue aussi à se former lors de stages avec des pédagogues comme : Dany Héricourt, Robert Castle de l’Actor’s studio, Luis Jaime Cortez, le Workcenter de Mario Biagini et Thomas Richards…
Elle est représentée par Marie Duchanoy chez ECI Talent puis Playtime depuis novembre 2013.
En 2014, Zoé sera l’héroïne principale du film "Bodycombat" de Yelena Remetin.
Elle prépare également le seul en scène "Souriya" de Maria Oudaïmah qui partira au Festival international de monologues de La Paz (Mexique), avant de jouer à la Maison d'Europe et d'Orient à Paris au mois de novembre 2014.

- JOHN HICKS, interprétations musicales de New Order et autres.
> John Hicks est musicien et sambiste basé à Paris. Il joue dans les groupes "Epicycle" et "Mistura Fina" et également dans le Cercle de guitares de l'Europe.
Vidéo Pat h Mart sur Youtube




Exhibit Images


Lecture Turtle 14.4
Michael Shamberg, Turtle (citations extraites du journal de Michael Shamberg), par Alison Koehler (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (français)





Lecture Turtle 14.4
Anne Bertrand, "Dix souvenirs présents", par Anne Bertrand (français)




Lecture Turtle 14.4
Stephen Ames, "About Michael Shamberg" (report about his illness), par Rose Reyes (anglais) et par Zoé Besmond de Senneville (francais)




Lecture Turtle 14.4
Alice Roland, "Lettre", par Marlène Chauvière (anglais)




Lecture Turtle 14.4
Nick Cash, "Chairman", par Maxime Daher (anglais)




Film Turtle 15.4
Michael Shamberg, "p.s. beirut chapter I & II", 25:19




Film Turtle 15.4
Martina Klein, "For Michael", 2015, 1:23




Film Turtle 15.4
New Order, clips vidéos




Performance Turtle 16.4
Etel Adnan, "The Actress" (pièce de théâtre, extraits), en anglais interprété par Antonia Alexandra Klimenko




Performance Turtle 16.4
Etel Adnan, "The Actress" (pièce de théâtre, extraits), interprété en français par Zoé Besmond de Senneville




Performance Turtle 16.4
Agnès Butet — Performance "Autres familles" (avec Camille Gerbeau, Clémence Pavageau et Pauline Tremblay)




Performance Turtle 16.4
Agnès Butet — Performance "Autres familles"




Performance Turtle 16.4
Catherine Belkhodja "Sable Hier", avec Zoe Besmond de Senneville




Performance Turtle 16.4
Catherine Belkhodja "Sable Hier"




Alison Koehler 14.4
Visite guidée de l'exposition








NED RICHARDSON, The Code and the Body I, 2015
3 feuilles : dessin à l’encre sur papier, poème sur calque et poème sur papier, 30,5 x 23 cm chacun.








RACHEL STELLA, Boîtes à Malice, 1992 (éditeur Stella R graphics)
Trois Boîtes à Malice : n° 1 « Gazette » : William Corbett, James Sacré, Hubertos, Samuel Messer, Joan Thorne, Adward Finnegan, Rosemarie Castoro, Peter Fletcher, Gordon Hart, Jean-Claude Loubières ; n° 2 « Feu et jeu » : Tom Marioni, Alberto Cont, Micha Laury, Marc Lambron, Marjorie Welish, Harry Mathews, Marcel Cohen, Rob Wynne, Cueco ; n° 3 « Body box » : Roger Nellens, Jean-Jacques Lebel, Brian Wood, Jacques Clauzel, Edmund White, Carl Andre, Richard Shaffer, Juan Bordes, Orlan.
Chaque volume devait être édité à 60 exemplaires + 10 AP (en réalité une dizaine d’exemplaires seulement a été réalisée)




EIJI SUZUE, En mémoire de Michael Shamberg, 2015
Vinyle, nylon, fer, aluminium, deux éléments : vertical (mur) 24 x 10 x 4,5 cm, horizontal (sol) 28 x 13 x 0,3 cm.




Boite à Malice n° 3 « Body box » : Roger Nellens, Jean-Jacques Lebel, Brian Wood, Jacques Clauzel, Edmund White, Carl Andre, Richard Shaffer, Juan Bordes, Orlan (éditeur Stella R graphics, 1992)




Boîte à Malice n° 1 « Gazette » : William Corbett, James Sacré, Hubertos, Samuel Messer, Joan Thorne, Adward Finnegan, Rosemarie Castoro, Peter Fletcher, Gordon Hart, Jean-Claude Loubières. (éditeur Stella R Graphics, 1992)








ALISON KOEHLER, Portrait of Michael Shamberg, 2015
Grisaille noire et grisaille blanche sur verre encadré en plomb, 25 x 18,5 cm.




Tee-shirt « Turtle » réalisé par New Order à l'occasion du concert organisé au bénéfice de Michael Shamberg au Bataclan le 18/10/2011








CHRISTIANE MAIER REINHARD, Herzgespann, 2015
Fibre de verre (Glasvlies), résine, époxyde, encre de chine rouge, graphite, 13 x 28 cm.




AMOS POE
Michael Shamberg TURTLE, 2015, peinture et encre sur papier, 10,5 x 15,5 cm.




MICHEL BERNHEIM e-mail
ETEL ADNAN L.A.S. à Michael Shamberg




HOLLIS FRAMPTON (d’après), image extraite du film Poetic Justice, 1972
Tirage numérique couleur, 21 x 29,7 cm.
BERTRAND LEFEBVRE, Gimme five, 2015
Six tirages numériques couleur, trois de 29,7 x 21 cm et trois de 29,7 x 17 cm.
"Plowman's Lunch" , a film of Lawrence Weiner. "I took the picture. The woman with Michael was a ballet student"—Louise Lawler.




ANNE BERTRAND, Dix souvenirs présents, 2015
Lettre, impression numérique noir & blanc sur deux feuilles A4.




REBECCA GOLDSCHMIDT, Turtle Crossing, 2015
Tirage jet d’encre noir & blanc, 21 x 29,7 cm




ALI SMITH (d’après), You Can Live Differently, 2006
Impression numérique couleur, 20 x 26,5 cm




MALIN STÅHL, Let the White Canaries of New York dance. Letter to Michael, 25 March 2015, 2015
Peinture sur papier, 29,5 x 21 cm.




CHRISTINE HERZER, Homage to MHS, 2015
Post-It Poem, encre sur papier, 9 x 6,6 cm.




NED RICHARDSON, envelope of the poems




jpg of the first Turtle at Chelsea Space, London, 27.6.06-05.08.06




ALICE ROLAND, Dear Michael, 25 mars 2015
Lettre, encre sur papier, 29,7 x 21 cm.




CYNTHIA BEATT, Turtle Calling, 2015
Lettre, impression numérique couleur sur feuille A4.




NATALIE CURTIS, Michael H Shamberg, London, 2006, 2015
photo, tirage argentique couleur avec lettre manuscrite au dos, 15 x 10 cm.




JEM COHEN, For Michael, 2015
Crayon à papier sur carte-lettre, 17,5 x 12 cm (format plié).




FREDERIC NAUCZYCIEL, Skin (Live) - Pour Michael, 2015
Still de répétition, Image-témoin (tirage numérique couleur du cibachrome encadré de dim. 25 x 45 cm.)




NANCY VAN METER, Michael and Me, 2015
Impression numérique couleur, 29,7 x 21 cm.




ROBERT HUOT, Net Neutrality, 2014-2015
Carte postale monogrammée au dos, 10,6 x 14 cm.




LOUISE LAWLER (d’après), Once There Was a Little Boy and Everything Turned out Alright, 1993
Tirage numérique couleur, 21 x 29,7 cm.




TILDA SWINTON L.A.S. du 18.4,215




CARMEN SAN EMETERIO portant "The Golfing Party of Brancusi, Satie & John Quinn" de Carl Andre, à l'exposition "Carl Andre, Constantin Brancusi, Erik Satie", Galerie Arnaud Lefebvre (2-30.4.1996). Au piano Renée Collinson.




NADIA KOSSIAKOV, Envoi, 2015
autographe au dos d’une addition, 8 x 16,5 cm.




ANITA PAIN, The Clarity of Absence, 2015
4 cartes postales : « Concentration Camp, East Germany », « Fence and grass », « Grass and oil », « Berlin Olympic Stadium » sur couverture de survie, l’ensemble 27, 5 x 36 cm.




RYO TAKAHASHI, Tripartite à trois voies Hommage (Turtle), 2015
Impression numérique couleur et crayon sur papier, 21 x 29,5 cm.




ELOISE DECAZES, La Barque, 2015
Tirage numérique couleur et collages sur sous-verre, 30 x 24 cm.








ROSEMARIE CASTORO "60 People Barely Touching moving very slowly clockwise", drawing, 1974, 28 x 35 cm




NED RICHARDSON, The Code and the Body I, 2015
3 feuilles : dessin à l’encre sur papier, poème sur calque et poème sur papier, 30,5 x 23 cm chacun.




JEAN_CHARLES BLANC "Pour Michael, souvenir de Lima, Hotel España "Aux trois Tortues", 2015
Tirage argentique noir et blanc, 32,5 x 47,5 cm




















































JOHN BALDESSARI, Learn to Think, 2006
Tampon rouge sur papier, 20,5 x 27,5 cm.