CARL ANDRE
FRANÇOIS BACLESSE Journal de Bopa
STEPHANE BAYARD
SYLVIE BONNOT
BILL BRAND
ALTER CARNOL
ROSEMARIE CASTORO (1)
ROSEMARIE CASTORO (2) Writings
LESLEY FOXCROFT
BENOIT GOLLÉTY
DAVID GORDON (1)
DAVID GORDON (2) Poems
NICOLE HASSLER
HESSIE
ROBERT HUNTER (1)
ROBERT HUNTER (2) Grazia Gun "A Nothing Point"
ROBERT HUOT (1)
ROBERT HUOT Film Information
ROBERT HUOT On the Red Classic Series
MARIE-FRANCE JEAN
CAROL KINNE (1)
CAROL KINNE (2) Notes on Carol Kinne's Paintings
MARTINA KLEIN
NADINE DE KOENIGSWARTER
MELISSA KRETSCHMER
LUCAS L’HERMITTE
GALERIE A. LEFEBVRE
LUCY LIPPARD "Full of it" sur Robert Huot (trad. fr.)
LUCY R LIPPARD lecture du 26.4.2012
LAURA MARELLO Lecture du 28 juin 2012
KATY MARTIN
JULIAN MEREUTA
THIERRY MIROCHNITCHENKO
CARMENGLORIA MORALES CV
CARMENGLORIA MORALES Textes théoriques années 70-80
MARIA MORGANTI (1)
MARIA MORGANTI (2) Walls of Work on Paper
PIERO MORGANTI Diario di Viaggio Parigi 23-28 ottobre 1992
HELGA NATZ
JUDITH NELSON (1)
JUDITH NELSON (2) "How Paper Responds To..."
PAUL NELSON (1)
PAUL NELSON (2) Poems
SIMONE NIEWEG
RENO ODLIN
ANITA PAIN
CHRISTINE PIOT
DIANA QUINBY
FRANCOIS RISTORI (1)
FRANCOIS RISTORI (2) Proposition-peinture
BARBARA ROSE interview Carl Andre
ANNE SAUSSOIS
MARIANNE SCHARN (1)
MARIANNE SCHARN (2) A Correspondence with Carl Andre
MICHAEL H SHAMBERG
EIJI SUZUE (1)
EIJI SUZUE (2) Fragments de "L'Éclair de Paris"
RYO TAKAHASHI (1)
RYO TAKAHASHI (2) Écrits d'expositions
 

ROBERT HUOT "For Seth"
9 janvier - 8 février 2014



ROBERT HUOT

For Seth

& autres pièces de ruban adhésif 1965-1969

9 janvier -8 février 2014

Films : jeudi 30 Janvier à 19 h

Galerie Arnaud Lefebvre - 10 rue des Beaux-Arts - 75006 Paris

Tél. : +33 (0)6 81 33 46 94 - www.galeriearnaudlefebvre.com

mardi-samedi : 10h30-12h30/14h30-18h30



I met Seth Siegelaub in the early 60s. He was a friend of Bob Barry and Lucy Lippard. At the time he was involved in the Ed Koch campaign for congress from the "Red Stocking" district. Seth was planning a fund raising art exhibition and asked if I would contribute a work for the show. Koch seemed to be a progressive, so I gave a small painting to the cause. I can't remember if the painting sold or not. 

We continued to be friends and he represented me briefly in the late 60's, before I "dropped out." In 1969 he organized a very interesting show called "March." My contribution to the show was to clear an acre of Oakwood Beach on Staten Island, where I played and swam as a youngster. I picked up hundreds of pieces of drift wood and garbage, piled it all in a large pyramid form and set it ablaze at dusk. Lucy said she came out to Staten Island to see what I'd done, but never found me. 

I left New York City and moved to my farm in central NY, but we remained friends, though we saw little of each other. His recent death touched us all, so I thought I'd use this show to remember him. 

 

Bob Huot, Columbus, NY, December 2013 

 

J’ai rencontré Seth Siegelaub au début des années 60. C’était un ami de Robert Barry et de Lucy Lippard. A cette époque il était partie prenante dans la campagne d’Ed Koch en tant que candidat au Congrès de la circonscription « Red Stocking» (Greenwich Village). Seth avait prévu de faire une exposition pour récolter des fonds et m’avait demandé si je contribuerais avec une pièce pour l’exposition. Koch semblait être un progressiste, donc j’ai donné une petite peinture pour le soutenir. Je ne me souviens plus si la peinture s’est vendue ou non.

Nous sommes restés amis et il a représenté mon travail brièvement à la fin des années 60, avant que je ne me « retire ». En 1969 il a organisé une exposition très intéressante appelée « March ». Ma participation a consisté à nettoyer un demi-hectare de la plage d’Oakwood sur Staten Island, où j’avais joué et nagé quand j’étais enfant. J’ai ramassé des centaines de bouts de bois flotté et de détritus, ai fait un gros tas en pyramide et y ai mis le feu le soir tombé.  Lucy a dit qu’elle était passée à Staten Island pour voir ce que j’avais fait, mais ne m’y a jamais trouvé. 

J’ai quitté la ville de New York et ai déménagé dans ma ferme au centre de l’Etat de New York, mais nous sommes restés amis, même si nous nous sommes peu revus. Sa mort récente nous a tous affectés, donc je me suis dit que j’utiliserai cette exposition pour lui rendre hommage.

Robert Huot, Columbus, NY, décembre 2013        


ROBERT HUOT FILMS
"FOR SETH"
jeudi 30 janvier 2014 à 19 h.


(for the english version see: http://www.galeriearnaudlefebvre.com/bio.php?bio=46)

SNOW (1971) 3 min. noir & blanc, muet (24FPS)
« Une section de Rolls : 1971, dont je sens qu’elle se suffit à elle-même. Le champ continu de la neige qui tombe paraît se rompre en trois plans, ou zones, de densité et de vitesse différentes. Je pense à Snow en un certain sens comme la réponse de la nature à Spray. » — Robert Huot.

SPRAY (1967) 11:30 min.
noir & blanc, muet (24FPS)
« Un extraordinaire film de champ « abstrait » de pointillements et de pulsations, de flux et reflux. Le peintre-cinéaste Huot peint ce film en vaporisant de peinture une longueur de 12 minutes de film clair. A la projection, ce simple geste contient un espace atomisé fascinant. » — Michael Snow.

SCRATCH (1966-67) 11 min.
noir & blanc, muet (24FPS).
« Leader et Scratch sont des extensions de l’intérêt premier de Huot pour le minimalisme. Ils réussissent à réduire si complètement le nombre de variables filmiques que les qualités essentielles et les potentiels des matériaux du film peuvent être ressentis. Tandis que Scratch n’est rien de plus que onze minutes de bande amorce sombre avec une éraflure continue faite à la main, l’imagerie résultante varie beaucoup, selon la façon dont Huot creuse plus ou moins dans l’émulsion : quand l’éraflure est peu profonde, par exemple, elle semble perler et remonter à travers l’image ; quand l’éraflure est profonde, elle semble rester dans le plan, en vibrant horizontalement. Leader est un peu moins extrême que Scratch. Encadré entre un début et une fin de bande amorce standard, des petites longueurs d’amorce noire, verte et claire alternent, d’abord toutes les trente secondes, puis de plus en plus rapidement, et finalement beaucoup plus lentement. Ces alternances régulières nous font prendre une conscience plus intense de quelques-unes des variations potentielles dans la direction et le mode de notre attention durant la projection. Quand l’amorce verte est projetée, des changements continuels de densité de couleur tendent à garder l’œil attentif à l’écran. Pendant les passages d’amorce noire, d’autre part, l’écran est si sombre qu’il ne fournit presque rien à regarder; comme résultat, son attention tend à être attirée par d’autres sources de lumière, spécialement le projecteur, s’il est dans l’espace de projection. Quand une amorce claire est projetée, nous sommes à la fois conscients des tout petits évènements  qui ont lieu sur l’écran et de l’espace de projection éclairé. » — Scott MacDonald, “The Films of Robert Huot: 1967 to 1972”, Quarterly Review of Film Studies, Summer 1980.

BLACK AND WHITE FILM (1968-69) 12:30 min.
noir & blanc, muet (16FPS).
« Pour Black and White Film, Huot a crée sa propre imagerie photographique pour la première fois. Après quelques moments d’obscurité, une jeune femme (Sheila Raj) abaisse une sorte de vêtement qui la couvre, révélant lentement son corps nu. Elle étend le bras en dehors du cercle de lumière, qui n’illumine que ses formes argentées, puise de la peinture foncée, et, en commençant par les pieds, peint graduellement son corps en entier. Quand elle est devenue invisible à l’exception du léger lustre de la peinture, elle laisse tomber ses bras, regarde droit devant, et le film se fond dans l’obscurité totale. La sérénité du film, qui est structurellement reflétée par la présentation par Huot de l’action dans une seule position d’une seule prise, sa sensualité, et l’aura de rituel qu’il crée (Raj bouge toujours d’une manière formelle et, sauf quand elle a besoin de chercher la peinture, regarde modestement vers le bas) font de Black and White Film une œuvre qui hante calmement. » — Scott MacDonald, “The Films of Robert Huot: 1967 to 1972”, Quarterly Review of Film Studies, Summer 1980.


Exhibit Images


Robert Huot
For Seth's Anti-Room
1965-66 (idea)




Exhibition view




Exhibition view




Opening
Sara Martinetti, Nicolas André, Lilianne François




Opening
Danielle et Herbert Axelrad




Opening
Olivier Mosset




Opening
Lilianne Vincy




Letter of invitation by Seth Segelaub to Robert Huot for the "One Month" show (March 1969). © The Estate of Seth Siegelaub
Reply of Robert Huot. © Robert Huot




Robert Huot
edition "For Seth", 1/10, 1965/2013, 54 xerox drawings, 28 x 21,5 cm each
"Jan 69 Painting Hollis Frampton's End of wall"
"Jan 69 Wall with Verticle Band"
"Jan 69 Piece (Aluminium Tape) for Becca Murray"
"Jan 69 Wall Flat + Gloss White"
"Dec 68-Jan 69 Proposed Floor Piece (Tape) A + B"
"Jan 69 1/4 Round (?) Corner Piece"
"Jan 69 Paula Cooper"
© Robert Huot




Robert Huot
"Jan 69 Paula Cooper"
"Jan 69 Wall painting"
© Robert Huot




Robert Huot
"Jan 69 Piece for Linda Benglis"
© Robert Huot




Robert Huot
"Jan 69 Paula Cooper Smaller room"
"Jan 69 Proposal for May/April show" (2 pieces)
"Jan 69 Proposal for show May/Apr."
© Robert Huot




Robert Huot card




Robert Huot
"The "simple" things human do"
© Robert Huot








Robert Huot
Sill from "Black and White Film" (1968-69, 12:30 min.)
© Robet Huot