|
"I have tried to clear up some of my approximations, though exactitude can sometimes kill spirit"(Paul Nelson),
a show with: Amy Antin, StĂ©phane Bayard, Nicole Brossard, Rosemarie Castoro, Bernadette Drouillot, Anna Faroqhi, Benoit GollĂ©ty, Christine Herzer, Marie-France Jean, Martina Klein, Lucas L’Hermitte, Christiane Maier, Pat H Mart, Julian Mereuta, Jane Motin, EugĂ©nie Paultre, François Ristori, Barbara Rose, Anne Saussois, Eiji Suzue, Ryo Takahashi
20 juin 2013 - 13 juillet 2013
"I have tried to clear up some of my approximations, though
exactitude can sometimes kill spiritââPaul Nelson
âJâai essayĂ© de clarifier quelques-unes de mes
approximations, bien que lâexactitude puisse parfois tuer lâespritâ â Paul
Nelson
Une exposition avec / A show with
Amy Antin
Stéphane Bayard
Nicole Brossard
Rosemarie Castoro
Bernadette Drouillot
Anna Faroqhi
Benoit Golléty
Christine Herzer
Marie-France Jean
Martina Klein
Lucas L'Hermitte
Christiane Maier
Pat H Mart
Julian Mereuta
Jane Motin
Eugénie Paultre
François Ristori
Barbara Rose
Anne Saussois
Eiji Suzue
Ryo Takahashi
June 20-July 13, 2013
Opening: Thursday, June 20, 2013, 6-8
pm
Galerie Ivana de Gavardie
10 rue des Beaux-Arts 75006
Paris
Tuesday-Saturday: 2:30-6:30 pm
contact: Arnaud Lefebvre tél.: +33
(0) 681 334 694
www.galeriearnaudlefebvre.com
|
Exhibit Images
Rosemarie Castoro "Sarcophagus Self-Portrait"
1994, welded stainless steel, 173x6x15 cm
vue d'exposition
vue d'exposition (Ryo Takahashi, Jane Motin)
Vue d'exposition (Jane Motin, Marie-France Jean)
Vue d'exposition (Christiane Maier, Rosemarie Castoro, Barbara Rose, Nicole Brossard, Eiji Suzue, François Ristori, Bernadette Drouillot)
MARTINA KLEIN "L’Air nĂ©cessaire Ă la vie oder die freude an der verĂ€nderung ununterbrochen", catalogue 2013, LembruckMuseum, Duisburg, Galerie Tschudi, ZUoz, Verlag des Buchhandlung Wlather König, Cologne
vue d'exposition (Rosemarie Castoro, Benoit Golléty, Lucas L'Hermitte)
vue d'exposition "Amy Antin, Eugénie Paultre, Stephane Bayard, Anna Faroqhi, Christine Herzer, Pat H Mart, Julian Mereuta)
RYO TAKAHASHI
"Chapeau de Saint-ExupĂ©ry", 2013, bois d’abricotier et acier, bois Ă 5 cm, long. 40 cm, acier 3 mm Ă©paisseur, long. 130 cm, larg. 2,5 cm
"Le printemps, un bourdon tourne autour d’un abricotier.
ObstinĂ©, il ne le quitte pas, il laisse des traces de bruits d’ailes.
Son vol Ă©lastique fait imaginer un habit de fĂ©e ; un conte d’Asie.
Une fĂ©e qui est venue du ciel pour se baigner a accrochĂ© son habit sur une branche d’arbre et un homme qui l’a trouvĂ© a cachĂ© cet habit. Alors cette fĂ©e ne peut plus partir au ciel.
Le bourdon continue Ă tourner autour d’un bras d’abricotier, telle la fĂ©e qui cherche son habit perdu.
Il est comme attrapé par son orbite.
Sa trajectoire noire se tortille et tremble, elle cherche sa forme.
La ligne forme une boucle semblable au « Boa qui a avalĂ© l’Ă©lĂ©phant»*, elle est gravĂ©e dans l’air.
Le bourdon s’en est allĂ©, mais son bourdonnement reste toujours sous l’abricotier.
Un chapeau sans propriétaire."
Ryo Takahashi
(* Saint-Exupéry : "Le petit Prince")
JANE MOTIN
"Action - fuite, verbes d'action" , 1 photocopie couleur et 13 dessins des verbes d'action extraits d'une double page du carnet d'exode de l’arriĂšre grand-pĂšre de Jane Motin (Ă©tĂ© 1944), 2013, 32 x 24 cm
"Voici 13 planches 24 x 32 faites à partir de l'extrait de carnet d'exode p. 29-30 de mon arriÚre grand-pÚre. Dont je joins un détail sur papier journal. Aurais-tu la place pour accrocher les 14 feuilles???" Jane Motin
JANE MOTIN
"IL PLEUT TOUJOURS MON PANTALON TEINT ME COLLE AUX JAMBES ET LE TALON D'UN DE MES SOULIERS RISQ" / "UANT DE SE DETACHER JE DOIS Y METTRE UNE FICELLE. LA NUIT EST TOMBEE ET NOUS CROISONS DE N"
"2 dessins qui expriment la suite/fin de cet extrait." Jane Motin
MARIE-FRANCE JEAN
"MĂštre provisoire", 2013, ruban Ă©lastique, broderie et plomb, circa 110 x 6 cm
"Cet objet dĂ©terminant a la propriĂ©tĂ© de s’allonger quand on l’Ă©tire et de reprendre sa forme initiale lorsqu’on arrĂȘte de l’Ă©tirer." Marie-France Jean
CHRISTIANE MAIER
"REFLECTED VOICES - discursive voices reflected in her: could she try to capture them", 2013, artist book, edition 27 copies, 8 sheets 21 x 29,7 cm both sides (english recto/ german verso) : 1) title, 2) kim, 3) differential figure kim, 4) paul, 5) differential figure paul, 6) anna, 7) differential figure anna, 8) references , Munken Papier 300 gm2, signed and numbered
references
the text refers to the teaching and learning research project âmips“: micro structures of processes of professionalisation in teacher education / poststructural analyses of social practices /subjektivization and subversion. http://p3.snf.ch/project-135017
university of applied sciences northwestern switzerland, school of education (fhnw),
maier reinhard, christiane (2008). widerton zu einem professionellen Lehr-Lernbegriff. In:
maier reinhard; wrana. autonomie und struktur in selbstlernarchitekturen - empirische untersuchungen
zur dynamik von selbstlernprozessessen. opladen & farmington hills, 249-311.
maier reinhard, christiane; ryter-krebs, barbara; wrana, daniel (2012). lesarten im professionalisierungs
prozess. in: wrana; maier reinhard. Professionalisierung in lernberatungsgesprĂ€chen â theoretische grundlegung und empirische untersuchung. opladen, berlin & toronto, 60-161.
translation âdiscursive voices ...“ (2013) by nora kĂŒppers.
CHRISTIANE MAIER
kim
"(âŠ) The process of becoming a member of the professional community (cf. Hirschauer 2004, 74), appears in the analysed conversations as a twofold performance of practices: When students talk about teaching, they iterate practices of schooling to constitute the future professional practices in consequence of the adopted position. Positioning as an act of subjectivization requires the acceptance of one discursive knowledge order whilst rejecting another.
But positioning is never solid. In the conversations, the student’s understanding of ‘doing teacher’ and of subject-matter expertise can compete and/or conflict (cf. Lyotard 1988) with the teacher educator’s understanding, and consequently, can be accepted, rejected, or be revised via different governmental counselling practices. (âŠ)"
Christiane Maier-Reinhard; Katharina Scharl
'Professionalization in teacher training: Analysing the participation in school practices'
(traduction: Le processus de devenir un membre de la communautĂ© professionnelle apparaĂźt dans les conversations analysĂ©es comme une double mise en Ćuvre de pratiques: Quand les Ă©tudiants parlent d'enseignement, ils rĂ©itĂšrent des pratiques d'Ă©ducation pour constituer les pratiques professionnelles futures en consĂ©quence de la position adoptĂ©e. Le positionnement en tant qu'acte de subjectivisation requiĂšre l'acceptation d'un ordre de connaissance discursif tandis qu'on en rejette un autre.
Mais le positionnement n'est jamais solide. Dans les conversations, la comprĂ©hension par l'Ă©tudiant de 'l'exercice du professeur' et de l'expertise du sujet Ă traiter peut entrer en compĂ©tition et/ou en conflit avec la comprĂ©hension du professeur-Ă©ducateur, et par consĂ©quent, peut ĂȘtre acceptĂ©e, rejetĂ©e, ou ĂȘtre rĂ©visĂ©e par le biais de diffĂ©rentes pratiques gouvernementales d'accompagnement.)
CHRISTIANE MAIER
differential figure: kim
ROSEMARIE CASTORO
"Moon Phase Dimension Plans", Numbered lower corners 1-5, 2012, 5 pieces 29x23 cm, collage & drawing,
ROSEMARIE CASTORO
"Moon Phase Dimension Plans", Number 2, 2012, 29x23 cm, collage & drawing
ROSEMARIE CASTORO
"Moon Phases" 2012
photo © Rosemarie Castoro
BARBARA ROSE
"Carl Andre interviewed by Barbara Rose" et texte de Barbara Rose sur Carl Andre, 2013, Ă paraĂźtre dans Interview Magazine
For the full text see/ Pour le texte intégral voyez: http://www.galeriearnaudlefebvre.com/bio.php?bio=82#
BARBARA ROSE
"Carl Andre interviewed by Barbara Rose" p. 1
© Barbara Rose & Carl Andre
For the full text see/ Pour le texte intégral voyez: http://www.galeriearnaudlefebvre.com/bio.php?bio=82#
ANNE SAUSSOIS
Ădition "AllĂ©es et venues", bande (Virginie 1999), 2012, n°1/20, tirage Ă jet d’encre, 111,5 x 46 cm, signĂ©e et numĂ©rotĂ©e
NICOLE BROSSARD
3 versions du poĂšme « Le DĂ©sir des chiffres » : 1°) version originale française et 2°) version anglaise de Nicole Brossard, puis 3°)traduction française d’Arnaud Lefebvre, 6 pages
NICOLE BROSSARD
« Le Désir des chiffres » p.1
© Nicole Brossard
NICOLE BROSSARD
"Le DĂ©sir des chiffres" p. 2 & 3
© Nicole Brossard
NICOLE BROSSARD
"A Desire for Equations"
© Nicole Brossard
Un DĂ©sir pour Ă©quations
des abeilles, un Ă©lan et d’autres bourdonnements d’archive
j’ai besoin de savoir le nombre des blessures
d’histoires fabriquĂ©es trouant la rĂ©alitĂ©
aurais-je aussi besoin de savoir si
les caresses Ă©taient horizontales
ou comme en juillet quand la nuit tombe
avec un bruit broussailleux de chute lente
des figures aussi traversent mes histoires
beaucoup d’entre elles remplies de ma joie
des mes morts et furies
donc combien de fois par vie souffle
notre voix d’haleine vĂ©ritable
1.
55 et plus comme on dit Highway 66 ou Interstate 55
clignant nerveusement des yeux car nous vieillissions
relisions Nietzsche et comprenions que si deux d’entre nos chats
sont, morts, il y en aura plus
2.
Ă cette Ă©poque j’avais tellement d’imagination
que je pouvais m’en confectionner une mĂ©moire
je n’ai jamais manquĂ© de paysages
comme dans le hameau du Lac LaBiche
ou l’Ile aux coudes ou la Terrasse de l’infini
je n’ai jamais manquĂ© de bonheur
mais ici les gens commençaient Ă
vieillir devenaient virtuels avec la jeune assurance
que la liberté est simplement
un autre mot pour n’avoir plus rien Ă perdre
C’est vrai la freedom est une espĂšce de jackpot dans les nouvelles
démocraties du soleil levant au soleil couchant
j’ai bu le vin rouge nommĂ© 1812, “et pleurĂ©”
3.
LV : Ă ce moment-lĂ j’avais les mains pleines de
figures romanes et je connaissais Virgile, SĂ©nĂšque
et le Catalogue des femmes, EoeĂŠ, EhoeĂŠ, EoiĂŠ
« maintenant chante la tribu des femmes d’une voix douce »
aujourd’hui le corps envoie et crie ses messages
de temps et de civilisation avec des tatouages en chiffres romains
une poitrine, des nuques et des chevilles, le corps traduit
: mon corps palpite d’un Ă©trange moi, nĂ©anmoins
je m’engage Ă le dĂ©chiffrer
(traduction Arnaud Lefebvre)
Nicole Brossard et Arnaud Lefebvre pendant le vernissage.
photo Veronica
EIJI SUZUE
"Vers ce qui se putrĂ©fie", poĂšme et 10 dessins (2 dessins exposĂ©s, les 8 autres peuvent ĂȘtre montrĂ©s sur demande) , 2013, 11 feuilles 21 x 29,7 cm
EIJI SUZUE
"Vers ce qui se putréfie", poÚme 2013
Le rivage de l'abĂźme oĂč la racine de la langue est lĂ©chĂ©e.
Aux plis de la pensée que les doigts appuient,
Ă l'anse cachĂ©e oĂč les ondes chuchotent.
Le bec de l'oiseau palmipÚde déchire la membrane du paysage.
Les ĂȘtres au corps mou qui ont fui
demeurent dans le gĂźte qui se trempe.
La ténÚbre fait ondoyer le drapé du reflet, plonge.
Se fait fondre l'arc-en-ciel tendant en un moment.
LibĂšre lui-mĂȘme vers ce qui se putrĂ©fie,
jusqu'Ă la distance de l'astre.
© Eiji Suzue
EIJI SUZUE
"Vers ce qui se putréfie", dessin n° 1/10
FRANĂOIS RISTORI
Tract, 2013, 21 x 29,7 cm
© François Ristori
François Ristori, tract juillet 2013.
© François Ristori
BERNADETTE DROUILLOT
XIII - Les approximations : "L'Atlas et l' Axis" - "Les vertÚbres vues supérieures (dorsales et lombaires)" - "Les dorsales, vues postérieures" - "Les lombaires, vues latérales" - "Les lombaires, vues postérieures", 5 séries de cinq dessins encadrés (dessin 11 x 8 cm, cadre ) dessins et gouaches sur papier, 11 x 8 cm, 2013
"Le croquis tente de cerner la rĂ©alitĂ©, rĂ©vĂ©lant le tout par l’expression minimale du trait, du repentir ou de l’inachevĂ©. En surchargeant, en fouillant jusqu’Ă la moelle le sujet reprĂ©sentĂ©, la ligne restitue le volume et le clair-obscur d’un seul jet spontanĂ©.
S’appesantir sur le modelĂ© avec l’excellence du savoir-faire ou simplifier Ă l’extrĂȘme pour atteindre la stylisation du pictogramme, revient Ă clarifier avec excĂšs le dessin, au risque d’en perdre l’essentielle vibration Ă force de prĂ©cision.
C’est avec le souci d’osciller entre ces deux extrĂȘmes, que je propose les premiĂšres recherches pour mon projet de sculpture enfouie. Ces dessins rĂ©alisĂ©s
avec des techniques diverses (crayon graphite, gouache, stylos à pigment et crayons de couleurs) correspondent à l'étude de l'ostéologie humaine, qui précÚde
le travail de modelage, puis de fonte en bronze des restes
d'un squelette imaginaire d'humain mutant." Bernadette Drouillot
ROSEMARIE CASTORO
"Sarcophagus Self-Portrait", 1994, acier inoxydable recuit, 173 x 6 x 15 cm, Collection Anne-Marie Lefebvre Baclesse
BENOIT GOLLĂTY
Sans titre, 2013, crayon sur papier, 23,6 x 21 cm
LUCAS L’HERMITTE
"Surtainville", mĂ©moire hier-aujourd’hui, 2013, 41 x 40 cm, acĂ©tylĂšne sur polyester, bords francs, alu
AMY ANTIN
63 x 87 cm, acrylic on wood panel, 2013
photo © Amy Antin
EUGĂNIE PAULTRE
Huile et pigment sur toile, 2013, 80 x 80 cm
STĂPHANE BAYARD
"Tableau", liant acrylique sur voile polyester, pùte à modeler de couleur, toile pliée en épis sur chùssis, 60 x 60 cm, et video : 1:40 mn
"Le tableau et son film sont indissociables. Ils s'inscrivent tous deux dans une série intitulée Formes de pensée pour la Maison des artistes Bienheureux et dans laquelle se révÚle une pratique plutÎt "inquiÚte" du tableau abstrait mais aussi surtout de la monochromie. C'est-à -dire qu'ici il n'est plus question de distraire le regard puique toutes les propositions picturales portées au tableau semblent englouties."
Stéphane Bayard
STĂPHANE BAYARD
video
livres d'artistes
BERNADETTE DROUILLOT
Livre d’artiste, "XIII - Projet pour une sculpture enfouie", dessins et gouaches sur papier, sur carnet reliĂ© en accordĂ©on 10x15 cm, 2013
"Cette sculpture de bronze une fois achevée,
patinée en or brillant sera enterrée, émergeant à peine du sol au niveau des épines dorsales.
Seuls les dessins de sa gestation et les photographies des différentes étapes de sa fabrication seront dÚs lors visibles.
Les apophyses apparaitront Ă fleur de terre comme les petits cailloux du petit poucet, jusqu’Ă ce que le temps finisse le travail d’enfouissement, rendant ainsi dĂ©pendante des fouilles d’un archĂ©ologue futur, l’exhumation de cette sculpture fossile." Bernadette Drouillot
MARTINA KLEIN
"L’Air nĂ©cessaire Ă la vie oder die freude an der verĂ€nderung ununterbroche", 28 x 22 cm, 191 p.
ANNE SAUSSOIS
Livre d’artiste, AllĂ©e et venues, cahier Mali, (50), 2012, peinture et photo, 22,5 x 18 cm, collection Anne Saussois
"(...) Les livres sont un petit laboratoire pour la peinture et un grand rĂ©pertoire pour la mĂ©moire. Ainsi s'aiguise le double regard du peintre sur le monde et sur les Ćuvres peintes." HĂ©lĂšne Villers
ANNA FAROQHI
"Hidden Voices (Verborgene Stimmen)", 15 Video Portraits, 2013, vidéo workshop with immigrant mothers in Berlin, idea and montage Anna Faroqhi and Haim Peretz, 72:55 min.
ANNA FAROQHI
The video portraits are the result of a video workshop with immigrant women who study German in special classes for mothers (children get childcare) at VHS Neukölln in Berlin.
The women chose their favorite locations in Bohemian Rixdorf, the nostalgic old center of the district, a place that symbolizes for the successful immigration and integration of Bohemians in the 18th century. In the portraits, each woman sings a song or recites a poem of personal importance. The women also do the camera work.
The films demonstrate the two languages and language levels of the women but also two voices. One of their voices is the voice for the adapted language â simplified, at times maybe childlike, the voice we usually get to know. Their second voice â the hidden voice â is the voice of the first language. It is much deeper, more rooted and rich in undertones. We should know both voices in order to get to know these women.
with: Isnisha Beadini, Pungothai Saththiyananthan, Marina Kleyn, Jasmine Ghandtchi, Rawan Alkhawaja, Meherun Nessa, Sumathi Thurairasa, Homa Parishanzadeh, Mehrube Ericor, Parisa Parsakia, Safaa Daoud, Khadijeh Farhat, Talia Manor, Safiye Cavus, Dilek Sahin
Language teacher: Jasmine Ghandtchi
Idea and montage: Anna Faroqhi, Haim Peretz
Funded by Kulturamt Neukölln, Aktion! Karl-Marx-St.
Thanks to: VHS Neukölln, Young Arts Neukölln, Maria Kwaschik, Herrnhuter BrĂŒdergemeine, Henning Vierck
CHRISTINE HERZER
"I can control a spaceshift"
"the woman in the pictures"
CHRISTINE HERZER
"I can control a spaceshift", 2013, masking tape et vernis Ă ongle, 29,7 x 21 cm
CHRISTINE HERZER
"the woman in the pictures", vidéo, 2013, DVD 4:41 min.
CHRISTINE HERZER
vidéo "the woman in the pictures"
photo © christine herzer
PAT. H. MART
"The Pat.h.Mart Suitcase", Installation vidéo, 2013, 7 DVD, 3 CD, 2 livres, 1 photographie n&b, 1 bouteille White Spirit, 1 maquette, 1 écran vidéo, bande 8mm, valise, 70 x 50 x 56 cm
"Je me demandais bien ce que j'avais en commun avec cette phrase. J'ai découvert que ses 16 mots étaient en rapport étroit avec moi." Pat.h.Mart
I.11 (maquette d'installation)
to HAVE and have not (vidéo muette STF- "le port de l'angoisse" - howard hawks "si tu as besoin de moi, tu n'as qu'à siffler")
the day i TRIED to live (cd - 1994 - superunknown - soundgarden)
chloe, a TO z (dvd - 2010 - joseph fusco)
on a CLEAR day you can see forever (dvd - 1970 - meninda - vincente minelli)
blow UP (dvd - 1967 - michelangelo antonioni)
SOMEthing's got to give (photo - 1962 - quelque chose va craquer - film inachevé, avec marylin monroe)
element OF crime (dvd - 1984 - lars von trier)
MY night at maud's (dvd - 1969 - eric rohmer)
APPROXIMATIONS (livre - 1922 Ă 1937 - Ă©tudes critiques de charles du bos)
THOUGH i am gone (dvd - 2007 - documentaire de hu jie)
l'EXACTITUDE des songes (livre - 2012 - denis grozdanovitch)
heaven CAN wait (cd - 2009 - irm - charlotte gainsbourg)
charlotte SOMETIMES (cd - 1981 - charlotte sometimes - the cure)
KILL bill 3 (dvd - bientĂŽt sur cet Ă©cran)
white SPIRIT (bouteille d'un litre - 2013 - tout cela fait aussi l'objet d'un certain détachement...)
"Oh, maybe just whistle."
JULIAN MEREUTA
"Prison for 1", 13 vues, vidéo, 2 min. 50 sec.
"Serait-il indĂ©cent d’affirmer que PRISON FOR 1 (ou for ONE dans d’autres versions du mĂȘme projet) re-dit le rapport entre le cops et l’Ăąme, entre le corps et l’esprit ?
MĂ©taphoriquement on pourrait se demander: La naissance n’est-elle pas une condamnation Ă vie ? Et la mort une dĂ©livrance, une libĂ©ration dĂ©finitive ?
Sur l’apparente banalitĂ© de ces questions, l’Homme Ă©crit le Sens de son Ătre.
La version Prison for 1 qui dĂ©file en boucle sur l’Ă©cran, est conçue spĂ©cialement pour le net, et pour ĂȘtre plus prĂ©cis, pour un site de projets artistiques et littĂ©raires :
http://frequentlynowhere.com/.
Cette version prĂ©sentĂ©e ici est composĂ©e de 13 maquettes de sculptures/architecture, rĂ©fĂ©rant Ă la structure gĂ©nĂ©rique et Ă l’apparence imaginaire des PRISONS. (...)" Julian Mereuta
JULIAN MEREUTA
"Prison For 1", vue n°1
"(...) Dans une exposition Ă faire, (hypothĂšse Ă©videmment absurde, ce projet est exclusivement mental) les spectateurs circuleraient autour de la Prison ; des moniteurs sur les murs de l’espace de l’exposition transmettraient en continu des images captĂ©es par les nombreuses camĂ©ras de surveillance placĂ©es Ă l’intĂ©rieur (les dĂ©placements alĂ©atoires du prisonnier, les reflets de la lumiĂšre sur les murs, le noir des espaces obscures etc.)
Mais on pourrait compliquer et enrichir ainsi, la variété du spectacle.
On implanterait des capteurs enregistreurs dans le cerveau du prisonnier â l’hypothĂšse n’est pas utopique ou absurde, les avancĂ©es technologiques permettent aujourd’hui de transformer les ondes cĂ©rĂ©brales en images (confuses, mais lisibles)â, qui seraient retransmises sur les mĂȘmes Ă©crans placĂ©s Ă l’extĂ©rieur ; on saurait de quoi le Prisonnier est capable dans ses Ă©lucubrations les plus dĂ©risoires, mais aussi dans ses envolĂ©es sublimes. On aurait aussi peut-ĂȘtre une tentative d’explication sur sa prĂ©sence dans ce lieu.
Le jour oĂč les moniteurs montreront des Ă©crans blancs, le directeur du MusĂ©e et les spectateurs sauront que l’exposition est finie.
Voici donc dans une tonalité délibérément amusante, une possible interprétation.
Mais l’authentique dĂ©bat proposĂ© par ce divertissement thĂ©ologique est le suivant: dans le dialogue corps/esprit ou Ăąme/corps qui est cet ONE (l’UN) enfermĂ© au plus profond de nous-mĂȘmes ?
PosĂ©e ainsi, la question est formulĂ©e abruptement, trop, et je m’en excuse.
Pour rĂ©pondre, sans toutefois le faire vraiment, donc plutĂŽt se placer dans le domaine des suppositions, je citerai d’abord MaĂźtre Eckhart : La tĂąche de l’homme est de dĂ©chirer le voile qui le sĂ©pare de Dieu (l’UN). Et ensuite, MaĂźtre Ăankara, un mystique hindou du VIII siĂšcle : L’Un est ton soi. VoilĂ ce que tu es.
Naturellement, le projet portera alors comme titre secret, PIĂGE pour l’UN."
Julian Mereuta , Juin 2013
Liliane François dans l'exposition (5.7.2013) |