FILMS: ROBERT HUOT
2 décembre 2010
(merci de dérouler pour une version française ci-dessous)
“I’ve been an active artist for over fifty years.
I’ve worked as a painter, film-maker, performance artist and continue to
do so. I’ve contributed to the development of minimal and conceptual art.
I continue to make art in a variety of media.”
Robert Huot (10/24/2010)
The films of Robert Huot
that are presented this evening :
TURNING TORSO DRAWDOWN (16 min), BEAUTIFUL
MOVIE (4-1/2 min), FADES AND CLOSE-UPS (8 min), NUDE DESCENDING A STAIRCASE( 14-1/2
min), FACE OF FACES (4-3/4 min)
et SNOW (3 min), belong to the post
minimal period of Robert Huot, the one where he worked with painting as well as
with film on “diairy” works. The films we are going to see inscribe themselves
in the margins of the longer diairy films of Robert Huot : One Year, 1970, qualified by Scott
McDonald as a response by Huot to Hollis Frampton’s Zorn’s Lemma, and Third One
Year Movie—1972, which seems to culminate both a moment of film research
and a period in Robert Huot’s life. The films of tonight stem from Huot’s
filmic expérience, in which his « language » as a filmmaker is fully
asserted. Thus they leave free room to a new form of expression that Huot will
develop in all his forthcoming work : an interrogation on the place of art
in society, on the political role of art in the context of contemporary ideas,
and of the artist’s voice in the elaboration of a common and new world.
Each of these films were
made in a perspective close enough of conceptual art. The “script” seems to be
nearer an idea to experiment or a desire to accomplish than a story to tell.
However what remains of them today is still active : the film such as we see it is a
performance and we the viewers are involved in its unfolding.
Arnaud Lefebvre
(12/1/2010)
« Je suis un
artiste actif depuis plus de cinquante ans. J’ai travaillé comme peintre,
cinéaste, artiste de performances, et continue à faire de même. J’ai contribué
au développement de l’art minimal et de l’art conceptuel. Je continue à faire
de l’art dans une multiplicité de médias. »
Robert Huot (24/10/2010)
Les films de Robert Huot
qui sont présentés ce soir : TURNING
TORSO DRAWDOWN (16 min), BEAUTIFUL
MOVIE (4-1/2 min), FADES AND CLOSE-UPS (8 min), NUDE DESCENDING A STAIRCASE (14-1/2 min), FACE
OF FACES (4-3/4 min) et SNOW (3 min), appartiennent à la période
« post-minimale » de Robert Huot, celle où il a travaillé aussi bien
en peinture qu’avec le film sur des œuvres de « journal » (dans le
sens de l’inscription au jour le jour, de diairy
en anglais). Les films que nous allons voir s’inscrivent en marge des plus
longs films de « Journaux » de Robert Huot: One Year, 1970, qualifié par Scott McDonald d’une réponse de Robert
Huot au Zorn’s Lemma de Hollis
Frampton, et Third One Year Movie—1972,
qui semble culminer à la fois un moment de recherche cinématographique et une
période de la vie de Robert Huot.
Les films de ce soir
sont issus de l’expérience filmique de Huot, où son « langage » en
tant que cinéaste est pleinement affirmé. Ils laissent ainsi le champ libre à
une nouvelle forme d’expression que Huot va développer dans toute son œuvre
ultérieure : une interrogation sur la place de l’art dans la société, sur
le rôle politique de l’art dans le contexte des idées contemporaines, et de la
voix de l’artiste dans l’élaboration d’un monde commun et nouveau.
Chacun de ces films ont
été faits dans une perspective
assez voisine des travaux de l’art conceptuel. Le scénario semble plus se
rapprocher d’une idée à expérimenter ou d’un désir à accomplir que d’une histoire
à raconter. Cependant ce qu’il en reste aujourd’hui est toujours actif : le
film tel que nous le voyons est performance et nous, spectateurs, sommes
partie prenante de son déroulement.
Arnaud Lefebvre (1.12.2010)