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RYO TAKAHASHI (1)
RYO TAKAHASHI (2) Écrits d'expositions
 

ROBERT HUOT - KATY MARTIN
15 février - 24 mars 2018

Robert Huot
Janvier 2018
Au cours des quarante trois années pendant lesquelles Carol Kinne et moi avons vécu ensemble, nous avons collaboré sur de nombreux projets: art, agriculture, politique et plus encore.
Au début des années 80, Carol a fait une série de beaux masques peints sur des assiettes en carton. Nous les avons utilisé comme base d'un joyeux petit film appelé “Masks”. Nous avons installé dans mon grenier un décor qui incluait un superbe écran peint de Carol. Nous avons improvisé des costumes amusants à partir de vêtements accumulés au fil des années et ensuite nous avons fait une simple performance continue.
Les masques de Carol ont aussi servi d'inspiration pour “Masks Two”. J'ai fait une série de masques peints sur des assiettes en carton en utilisant le triangle équilatéral comme image centrale.
J'ai arpenté les magasins de fripes locaux et j'ai trouvé les robes, chaussures, gants, etc. pour nos costumes. Nous avons fait des centaines de photos numériques de Carol dans ces costumes et elle les a montés dans l'animation “Masks Two”.
Beaucoup de ces photos sont très frappantes, et j'ai décidé de les utiliser comme des tirages individuels. J'ai travaillé avec l'artiste Katy Martin pour réaliser les tirages de cette exposition.


Katy Martin
Janvier 2018
Je peins directement sur mon corps. Mon art explore le geste en peinture, j'ai donc dû rendre compte de ma propre présence physique par l'acte de faire des marques.
Cela a entraîné mon travail vers la photographie et la performance. Je partage beaucoup, sur ce point, avec le travail de Bob et Carol.
Mon art, comme le leur, utilise la dissimulation et l'affichage. L'abstraction peut être un masque qui révèle.
Dans leur art comme dans le mien, il y a une femme devant la caméra qui crée activement l'image. Bob et Carol créaient leurs images ensemble, avec Bob derrière la caméra.
Je peins directement sur mon corps nu, puis je me photographie en utilisant un trépied et un déclencheur.
Pour cette série, je commence par faire un grand tableau, sur toile ou sur soie, à utiliser comme toile de fond pour ma peinture-sur-peau / performance / photographie.
Puis je me place devant cette peinture et prends mes photos pendant que je peins sur ma peau. Mes poses sont en fait une forme de composition puisque, même si je ne suis pas littéralement derrière la caméra, j'imagine ce qu'on observerait de son point de vue. Au fur et à mesure que je bouge, les formes peintes sur ma peau changent et je peux m’en servir pour travailler par rapport à ce que la lentille voit.
Je veux que les coups de pinceau s'étendent au-delà des bords de ma silhouette, afin que l'énergie puisse circuler à travers et autour de l'image.
Cela a pour effet de cacher mon corps. Mais cela ouvre aussi les choses. C'est ma façon de puiser dans un potentiel expressif et de chercher une conscience de soi plus fluide.



FILMS DE ROBERT HUOT ET KATY MARTIN
le jeudi 8 mars 2018, galerie Arnaud Lefebvre


Intervention de Judith Prigent

Intervention de Katy Martin


KATY MARTIN

Pourquoi ces films-là dans ce contexte ? Tous les trois contiennent des gros plans du corps, dans lesquels le corps devient un paysage que l’on ne peut pas localiser. Et aussi deux de ces films sont des témoignages d'un mariage, et de cette manière ils sont comme le travail de Bob [Huot] et de Carol [Kinne]. DAFFODILS, 1977, est un poème d’amour à mon mari dans les premiers jours de notre histoire. SWAN’S ISLAND, 2005, est un film que l’on a fait ensemble. BREATHING TWICE, 2007, est un portrait de Chinatown, où mon corps devient un signe pour un autre langage et un autre lieu. — Katy Martin, 3 mars 2018.

Daffodils, 1977, vidéo (d’un film en super 8 mm), muet, 3 minutes.
http://katymartin.net/daffodils.html
— présenté à « Big As Life: A History of 8mm Film in America » au MOMA, New York (1998-99).
"Un poème d'amour à mon mari dans les premiers jours de notre histoire."

Swan’s Island, 2005, de Katy Martin et Bill Brand, vidéo (d’un film en 16 mm), 5 minutes.
http://katymartin.net/swan-s-island.html
— en première au Tribeca Film Festival.
“SWAN’S ISLAND se concentre sur le geste dans la peinture, et comment cela se rapporte à la caméra à main levée. L'accent est mis sur la physicalité de la peinture et son lien viscéral avec la mémoire et l'imagination. Ici, le mouvement de la main de l'artiste est élargi pour inclure le corps entier.
Le film parle du geste comme une sorte de performance. Katy peint directement sur sa peau, et pendant qu'elle se déplace, laisse des marques sur le sol. Bill filme le corps et sa trace, reliant son propre mouvement à l'espace cinématographique.
SWAN’S ISLAND explore l'acte de voir comme étant indissociable de celui d'être vu.”

Breathing Twice, 2007, vidéo, 7 minutes.
http://katymartin.net/breathing-twice.html
—commande du Museum of Chinese in America, New York.
"Les images calligraphiques de la peinture sur la peau, que la cinéaste trace sur son propre corps, sont entrecoupées de détails du quartier chinois de New York. Pendant ce temps, une histoire chinoise classique - à propos d’un messager astucieux et d’un morceau de jade précieux - émerge à travers les sons ambiants entendus dans les rues de Chinatown.
BREATHING TWICE est un portrait d 'un lieu spécifique, et aussi une étude de la ligne - ligne comme dessin, peinture et écriture, et ligne par rapport au langage. BREATHING TWICE regarde aussi des lignes moins visibles, en particulier les lignes insaisissables et disparates qui peuvent, ou non, séparer un cadre de référence culturel d'un autre.
Cette pièce se déroule en deux langues, l'expérience est donc différente selon que le spectateur parle anglais, chinois ou les deux. "


ROBERT HUOT

BEAUTIFUL MOVIE (1973-74) 4-1/2 min. Muet (16FPS).
http://www.roberthuot.com/beautiful-movie/
« …est un camée filmique durant lequel un passage de bande amorce bleue et de pellicule vierge peinte en rouge introduit une ravissante image d’une femme, nue jusqu’à la taille, assise sur un lit en cuivre, se coiffant les cheveux. Quand on voit la femme d’abord, l’image est très floue, mais durant la minute et quelque qui suit elle devient lentement nette. Une fois que l’image est complètement nette, cependant, Huot opère un fondu vers une image de lui-même assis dans une position similaire, se coiffant les cheveux. Cette image devient rapidement floue, et le spectateur voit le passage original de l’amorce et de la pellicule peinte, cette fois à l’envers, formant l’autre moitié du cadre filmique. Beautiful Movie est un travail doucement féministe ; Huot a révisé la tendance traditionnelle à vouer un culte à la beauté féminine en suggérant que, oui les femmes sont ravissantes, mais il n’y a pas de raison physique qui ferait que les hommes ne peuvent être ravissants de la même façon. » — Scott MacDonald, “The Films of Robert Huot: 1967 to 1972”, Quarterly Review of Film Studies, Summer 1980.

MASKS (1983-2006), de Robert Huot et Carole Kinne, 14 min.
http://www.roberthuot.com/early-work/masks-1/
« Masks se rapporte à des corps célestes en relation au nôtre. Sa première image commence à une exposition si faible qu’elle rend son sujet encore indistinct, tel un ciel de nuit étoilée. Après que la pleine exposition soit atteinte dans un fondu, le film passe progressivement à sa seconde image, révélant un second personnage dans un masque “de lune”.
Dans le temps que le masque “de lune” revienne, et que d’autres masques “d’étoiles” plus délibérés apparaissent, une grande part de la richesse du jeu du film avec des motifs stellaires et lunaires, qui se révèlent moins directement identifiables, s’appuie sur des idées de réflexion, de rotation, d’alignement et d’éclipse.
Les deux images ci-dessus contiennent déjà beaucoup de ces strates. Chaque corps est aligné pour diviser le blanc à droite et le rose à gauche des vêtements qui remplissent les 4/5e inférieurs du plan (ce contrôle de la couleur et ce positionnement reçoivent une charge supplémentaire avec l’écharpe rose de la première image). Le fait que le corps n°2 remplace le corps n°1 à travers un fondu, signifie une sorte de rotation sur un fond constant. La bague que porte chaque personnage, de même que les boutons de cuivre du manteau du second personnage, établissent un jeu de réflexions qui ira en s’approfondissant.
L’alignement revient très fortement dans les prises introductives de la seconde moitié du film (la “section du lit” qui suit la “section de la chaise”) ; là, la surprise est qu’une bande de rouge puisse provenir de la conjonction d’une peinture plate rouge, et d’un tissu rouge plié, via un masque stratégiquement placé (avec un minuscule nez rouge, qui plus est).
Le décor dans son ensemble a subi l’éclipse, avec le lit dépassant la chaise et les rideaux recouvrant la majorité du paravent.
L’éclipse à une telle échelle se voit donnée un relief intéressant avec une flexibilité inattendue — une simple capacité d’un corps à s’éclipser lui-même! C’est ce qu’on aperçoit quand la portion noire d’une chaussette orange se tend pour obscurcir l’œil droit d’un visage en étoile noir et orange.
Les éclipses se produisent du fait du mouvement et le mouvement est introduit avec une grande beauté dans la “section de la chaise”, pas seulement quand la lune sort de derrière le paravent, ou quand l’homme propulse la silhouette assise en dehors de l’écran, mais plus spécialement quand il fait tournoyer le triangle noir.
Ce qui était suspendu en tant qu’objet plat à 2 dimensions s’avère maintenant en être un à 3 dimensions, l’opposé de l’univers tri-dimentionnel qui apparaît à nous sur l’écran plat de la nuit. Dans la “section du lit”, les mouvement du triangle attrapent et relâchent les reflets; c’est un phénomène assumé par des culottes, et des peintures et, à notre plus grande fascination, par des yeux derrière les masques. » — Ken Eisenstein, 2009


*****


Robert Huot
January 2018
Over the forty three years Carol Kinne and I lived together, we collaborated on many projects: Art, Farming, Politics and more.
In the early 80's Carol made a series of beautiful masks painted on paper plates. We used them as the basis for a joyful little movie called "Masks." We put together a set
in my attic, including one of Carol's gorgeous painted screens. We improvised fun costumes from clothes accumulated over the years and then did a simple continuous performance.
Carol's masks were also the inspiration for "Masks Two." I made a series of masks painted on paper plates using the equilateral triangle as the central image. I haunted the local used clothing stores and found the dresses, shoes, gloves etc for our costumes. We made hundreds of digital photos of Carol in these costumes and she edited them into the animation "Masks Two."
Many of the photos are quite striking, so I decided to use them as individual prints. I've been working with artist Katy Martin to produce the prints in this show.


Katy Martin
January 2018
I paint directly on my body. My art explores gesture in painting so I’ve had to account for my own physical presence within the act of making marks. That has pushed my work into the realm of photography and performance. In that, I share a lot with Bob and Carol’s work.
My art, like theirs, uses hiding and display. Abstraction can be a mask that reveals.
In their art and mine, there is a woman in front of the camera who is actively creating the image. Bob and Carol collaborated, with Bob operating the camera. I paint directly on my nude body and then I photograph myself using a tripod and shutter release.
For this series, I begin by first making a large painting, on canvas or silk, to use as a backdrop for my paint-on- skin/performance/shoot. Then I stand in front of that painting and take my pictures while I paint on my skin. My poses are actually a form of composition since, even though I'm literally not behind the camera, in my mind’s eye, I’m seeing from its point of view.
As I move, the shape of the paint on my skin changes and I can work with that in relation to what the lens sees.
I want the brushstrokes to extend past the edges of my figure, so the energy can flow through and around it across the frame. That has the effect of hiding my body. But it also opens things up. It’s my way of tapping into some ex- pressive potential and looking for a more fluid sense of self.



FILMS BY ROBERT HUOT AND KATY MARTIN
Mar. 8, 2018, Arnaud Lefebvre Gallery

KATY MARTIN

Why these films in this context? All three have close ups of the body, where the body becomes a landscape with an elusive sense of place. Also two of these films offer evidence of a marriage, and in that way, they're like Bob and Carol's work. DAFFODILS, 1977, is a love poem to my husband in the early days of our romance. SWAN'S ISLAND, 2005, is a film we made together. BREATHING TWICE, 2007, is a portrait of Chinatown, where my body becomes a cipher for another language, another place. —Katy Martin, March 3, 2018.

Daffodils, 1977, video (from super 8 mm film), silent, 3 minutes
http://katymartin.net/daffodils.html
—included in “Big As Life: A History of 8mm Film in America” at the MOMA, New York (1998-99).
“A love poem to my husband in the early days of our romance.”

Swan’s Island, 2005, by Katy Martin and Bill Brand, video (from 16mm film), 5 minutes.
http://katymartin.net/swan-s-island.html
—premiered at the Tribeca Film Festival.
“SWAN’S ISLAND focuses on gesture in painting, and how that relates to the hand-held camera. The emphasis is on the physicality of painting, and its visceral connection to memory and imagination.  Here, the movement of the artist's hand is expanded to include the entire body.
The film is about gesture as a kind of performance.  Katy paints directly on her skin, and as she moves, leaves marks on the floor.  Bill films the body and its trace, linking his own movement with cinematic space.
SWAN’S ISLAND explores the act of seeing as inextricable with that of being seen.”

Breathing Twice, 2007, video, 7 minutes
—commissioned by the Museum of Chinese in America, New York.
http://katymartin.net/breathing-twice.html
“Calligraphic images of paint on skin, which the filmmaker traces on her own body, are intercut with details of New York′s Chinatown.  Meanwhile, a classic Chinese story, about a clever messenger and a treasured piece of jade, emerges in passing from the ambient sounds heard on Chinatown's streets.
BREATHING TWICE is a portrait of a specific place, and also a study of line - line as drawing, painting and writing, and line in relation to language. BREATHING TWICE also looks at less visible lines, especially the elusive, disappearing lines that may, or may not, divide one cultural frame of reference from another.
This piece unfolds in two languages, so the experience is different depending on whether the viewer speaks English, Chinese, or both.”


ROBERT HUOT

BEAUTIFUL MOVIE (1973-74) 4-1/2 min. Silent (16FPS).
http://www.roberthuot.com/beautiful-movie/
“…is a filmic cameo during which a passage of blue film leader and clear film painted red introduces a lovely image of a woman, naked from the waist up, sitting on a brass bed, combing her hair. When we first see the woman, she is well out of focus, but during the following minute or so she slowly becomes clear. As soon as the image is completely clear, however, Huot dissolves to an image of himself sitting in a similar position, combing his own hair. This image quickly goes out of focus, and the viewer sees the original passage of leader and painted film, this time in reverse, forming the other half of a filmic frame. Beautiful Movie is a quietly feminist work; Huot revised the traditional tendency to worship female beauty by suggesting that, yes women are lovely, but there is no physical reason why men cannot be lovely in the same way.” — Scott MacDonald, “The Films of Robert Huot: 1967 to 1972”, Quarterly Review of Film Studies, Summer 1980.

MASKS (1983-2006), by Robert Huot et Carol Kinne, 14 min.
http://www.roberthuot.com/early-work/masks-1/
“Masks is concerned with heavenly bodies in relation to our own. Its first image begins at such a low exposure that it renders its still unseen subject as a night sky of stars. After full exposure is reached in a fade-in, the film dissolves to its second image, revealing a second figure in a “moon” mask.
While the “moon” mask will return, and more deliberate “star” ones will appear, much of the richness of the film’s play with stellar and lunar motifs is less representational and hinges on ideas of reflection, rotation, alignment, and eclipse.
The two images above already contain many of these layers. Each body is aligned to bisect the white-right from the pink-left cloths that fill the lower 4/5ths of the frame (this control of color and positioning receives an extra charge in the first image’s pink neck scarf). That body #2 replaces body #1 through a dissolve connotes a kind of rotation against a constant ground. The ring that each character wears, along with the brass buttons on the second character’s coat, set up a game with reflection that will continue to deepen.
Alignment returns most strongly in the introductory shots of the second half of the film (the “bed section” that follows the “chair section”); here the revelation is that a band of red can be conjoined out of flat red paint on the left, and folded red fabric on the right, via a strategically placed mask (with a tiny red nose to boot).
The set as a whole has undergone eclipsing, with the bed overtaking the chair and curtains covering up much of the folded screen.
Eclipse on such a scale is brought into interesting relief with an unexpected flexibility – a single body’s ability to eclipse itself! This is seen when the black portion of an orange sock stretches to obscure the right eye of an orange and black star face.
Eclipses occur because of movement and movement is beautifully introduced in the “chair section” not only when the moon comes out from behind the screen, not only when he propels the seated figure off screen, but especially when he spins the black triangle.
What had been hanging as a flat 2-dimensional object is now revealed to be a solid 3-dimensional one, the opposite of the 3-d dimensional universe that appears to us on the flat screen of night. In the “bed section,” the triangle’s movements catch and release reflection; this is a phenomenon taken up by pants,and paints,and most fascinatingly, by eyes behind the masks.” — Ken Eisenstein, 2009.






Lien vers le site internet de Robert Huot

Lien vers le site internet de Katy Martin
Exhibit Images


ROBERT HUOT and CAROL KINNE, Biker Babe, 2008/2017
Impression à jet d’encre pigmentaire sur papier pur coton, 152 x 71 cm, éd. 5.
Archival pigment print on cotton rag paper, 60 x 28 inches, ed. 5.




KATY MARTIN, Notes (9892), 2017
Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton,
147 x 76 cm, éd. 3.
Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 58 x 30 inches, ed. 3.




Vue d'ensemble




Mur de gauche:

ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Pointer Sister, 2008/2017


4 parties, impression à jet d’encre pigmentaire sur papier pur coton, 152, x 64 cm, éd. 5, sans cadre.

4 parts, Archival pigment print on cotton rag paper, 60 x 25 inches, ed. 5, unframed.




ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Pointer Sister, 2008/2017, (1 sur 4)







ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Pointer Sister, 2008/2017, (2 sur 4)




ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Pointer Sister, 2008/2017, (3 sur 4)




ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Pointer Sister, 2008/2017, (4 sur 4)




Mur de face:

ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Biker Babe, 2008/2017

Impression à jet d’encre pigmentaire sur papier pur coton, 152 x 71 cm, éd. 5, sans cadre.

Archival pigment print on cotton rag paper, 60 x 28 inches, ed. 5, unframed.




Mur de droite:

KATY MARTIN




KATY MARTIN

Limning My Own (#1843), 2017

Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 147 x 76 cm, éd. 3, signé au verso, sans cadre.

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 58 x 30 inches, ed. 3, signed verso., unframed.




KATY MARTIN

Limning My Own (#0601), 2017

Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 147 x 76 cm, éd. 3, signé au verso, sans cadre.

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 58 x 30 inches, ed. 3, signed verso, unframed.




KATY MARTIN

Notes (9892), 2017
Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 147 x 76 cm, éd. 3, signé au verso, sans cadre.

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 58 x 30 inches, ed. 3, signed verso, unframed.




KATY MARTIN

Limning My Own (#0904), 2017

Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 147 x 76 cm, éd. 3, signé au verso, sans cadre.

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 58 x 30 inches, ed. 3, signed verso, unframed.




Mur de gauche:

KATY MARTIN




KATY MARTIN

Limning My Own (#1843), 2017

Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 73 x 51 cm, éd. 3, signé au verso, encadré.

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 29 x 20 inches, ed. 3, signed verso, framed.




KATY MARTIN

Limning My Own (#14 - 1231), 2016

Peinture sur peau photographiée, impression à jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton, 73 x 51 cm, éd. 3, signé au verso, encradré

Paint on skin - photographed, archival pigment print on cotton rag paper, 29 x 20 inches, ed. 3, signed verso, framed.




Mur de droite:

ROBERT HUOT & CAROL KINNE




ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Polka Dotty, 2008/2017

Impression à jet d’encre pigmentaire sur papier pur coton, 152 x 71 cm, éd. 5, sans cadre.

Archival pigment print on cotton rag paper, 60 x 28 inches, ed. 5, unframed.




ROBERT HUOT & CAROL KINNE

Blue Dot, 2008/2017

Impression à jet d’encre pigmentaire sur papier pur coton,
152 x 67 sans cadre, 155,5 x 71,5 cm avec cadre, éd. 5, encadré.

Archival pigment print on cotton rag paper, 60 x 26 inches
without frame, 61 x 28 inches with frame, ed. 5, framed.




Katy Martin et Robert Huot devant les œuvres de Katy Martin.




Katy Martin et Robert Huot devant les œuvres de Robert Huot et Carol Kinne.


Projection des films de Robert Huot et Katy Martin, le 8 mars 2018:




KATY MARTIN
DAFFODILS, 1977,
vidéo (film super 8 mm), muet, 3 minutes
— présenté à "Big As Life: A History of 8mm Film in America" au MoMA , New York (1998-99)




KATY MARTIN & BILL BRAND
SWAN'S ISLAND, 2005,
vidéo (film 16mm), 5 minutes
— en première au Tribeca Film Festival




KATY MARTIN
BREATHING TWICE, 2007,
vidéo, 7 minutes
— commande du Museum of Chinese in America, New York




ROBERT HUOT
BEAUTIFUL MOVIE (1973-74) 4-1/2 min. muet (16FPS).




ROBERT HUOT & CAROL KINNE
MASKS (1983-2006) 14 min.




Katy Martin




Judith Prigent